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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.


Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1862

Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans

On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le vin triste - 1923

Le vin triste

Paris-Soir ― 2 décembre 1923

Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.


 Un drame de la jalousie - 1905

Un drame de la jalousie

Le Temps — 25 juin 1904

Ce matin, à huit heures, un voiturier. Paul Perrotel, âgé de quarante-cinq ans, demeurant 26, rue Bourgon, passait rue Abel- Hovelacque, en compagnie d'une femme, la veuve Fléchel, âgée de cinquante-cinq ans, avec laquelle il entretient des relations intimes.

Leur conversation était très animée. Soudain Perrotel, qui était porteur d'une canne à épée, en tira la lame et frappa la veuve Fléchel dans le dos, la blessant grièvement. Puis il sortit de sa poche un rasoir dont il tenta de se couper la gorge.

Des passants, intervenus immédiatement, firent donner des soins aux deux blessés qui ont été ensuite transportés à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938

« Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur

Aussi la police croit-elle que l'homme trouvé rue de Chevaleret s'est donné la mort

Paris-Soir — 15 janvier 1938

— Je disparaîtrai un jour sans laisser d'ennuis à personne.

Philippe Simillion, professeur de français dans un collège suisse, était un homme triste. Né le 1er mai 1890 à Grenoble, il s'était dirigé vers l'enseignement, y avait trouvé un petit emploi qu'il remplissait avec modestie et conscience.

Un jour, il partit, on ne sait pas pourquoi, poussé par son destin qui était d'échouer en tout. On le retrouve dans un hôtel parisien, 15, rue Édouard-Manet, où il va vivre de 1923 à 1935 dans la misère, dans le silence, sans famille, sans amitié, sans amour.

De 1935 à 1937, il est hospitalisé dans un asile du département de la Seine.

En 1936, dans un hôtel de la rue Salomon-Decaux, il tente de se suicider au gardénal :

— Je disparaîtrai, avait-il dit la veille au soir à deux de ses compagnons.

Un cadavre dans un terrain vague

Hier matin, Mme Anne Hugon, qui possède, 5, rue du Chevaleret, un « Café-restaurant-blanchissage », entre dans le terrain vague attenant à sa maison.

Mme Hugon étendait du linge sur une corde, assistée de son mari.

— Dis donc, lui dit-elle, qu'est-ce que c'est que cette tache blanche au bout du terrain ?...

Elle alla voir.

Dix minutes après, essoufflée, tremblante, elle téléphonait au commissariat :

— Il y a un cadavre épouvantable chez moi.

L'inspecteur principal Maizau, assisté de plusieurs inspecteurs, accourut. Le cadavre était à environ 4 mètres du mur limitrophe du terrain. La tète était affreusement découpée, l'épaule gauche était complètement arrachée et le corps avait été mutilé. On prit à ce moment quelques photos, on jeta sur la victime une toile de bâche et ce fut tout.

Identifié

Ce matin Maizau revint avec le commissaire principal Badin. Ils trouvent un livret militaire coupé en menus morceaux épars à environ trois mètres du cadavre. On reconstitue le puzzle et on retrouve l'identité exacte du mort.

Pendant que le jour se lève, on constate que la poitrine est complètement défoncée et porte une estafilade sur toute sa largeur. À quelques mètres, un chapeau melon, un rasoir rouillé, un journal du 13 novembre 1937 et une touffe de cheveux. Sous le cadavre, une gabardine grise, un veston de serge noire dans les poches desquels on retrouve un étui à lunettes vide, un journal du 16 novembre, un tube de cachets de gardénal, un flacon de somnifère, un savon, un briquet non estampillé, un peigne, un étui à cigarettes luxueux.

A la suite de ses recherches, le commissaire Badin déclarait :

— Il n'y a pas de doute. Je crois qu'il s'agit d'un suicide.

Cependant il faut attendre, pour se prononcer, le résultat de l'autopsie.

Pierre-J. Laspeyres.

Le lendemain, Paris-Soir publia l'information suivante :
"Philippe Simillion, trouvé mort rue du Chevaleret, s'est suicidé ; les blessures qui paraissaient suspectes ont été faites par des rats ou des chiens. "
Nous voilà, rassurés !

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M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)

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Faits divers

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