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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.


4.054 maisons étaient recensées dans le XIIIème arrondissement par le service des contributions indirectes au début des années 1880. Paris, selon ce service, comptait, au total, 82.352 maisons.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1911

La Fondation Singer-Polignac

La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Macabre découverte - 1893

Macabre découverte.

Le Matin - 22 mars 1893

Des enfants qui jouaient, hier, vers trois  heures, dans le fossé des fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent l'avenue de Choisy.

A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,

M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.

Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.


 Cris séditieux - 1894

Cris séditieux.

Le Matin — 24 novembre 1894

Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale a été arrêté par les agents.

Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,

Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au Dépôt.


Faits divers

 On arrête une bande de voleurs - 1911

On arrête une bande de voleurs

Le Gaulois 17 septembre 1911

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel, .et s'aboucher avec un locataire de la maison.

Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient en prendre livraison.

La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot, trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre ans, 149, avenue de Choisy.

Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.

Paul Cauchois

Communiqués

AUTOMOBILISME

Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage, brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que soient les difficultés du trajet.
Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la Paix, à Paris.


Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée, du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux et les mieux construits.
Succursale de Paris 49, rue de Villiers,  à Neuilly-sur-Seine,


Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6  cylindres à la mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce sur demande.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

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Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

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Les Bijoutiers

Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?...
C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux.
Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)

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La Fête Nationale du 30 juin 1878 dans le 13e arrondissement

Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le treizième arrondissement. (1878)

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Menu faits divers

Faits divers

Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


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