Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.
La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Soldats attaqués
Soldats attaqués
Le Gaulois — 13 juin 1904
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
Faits divers
Le mari d'Adèle. - 1905
Une fusillade avenue des Gobelins
Le mari d'Adèle.
Le Matin — 16 aout 1905
Abandonné il y a une vingtaine de jours par sa femme, un ouvrier ciseleur,
Albert Béralle, trente et un ans, demeurant 23, boulevard Auguste-Blanqui,
avait conçu une violente haine contre l'homme en compagnie duquel la volage
était allée. Cet homme était un grand et solide gaillard, Pierre Foncin,
âgé de quarante-six ans, demeurant 74, avenue d'Italie. Et, de son état,
il était fort aux Halles.
Albert Béralle acheta un revolver, pensant bien qu'un jour ou l'autre
le hasard le mettrait face à face avec son adversaire.
Or, dimanche, sur le coup de cinq heures trente-cinq du soir, alors que
le peuple remontait lentement l'avenue des Gobelins, la promenade finie,
Albert Béralle rencontra son ennemi au coin de la rue Philippe-de-Champaigne
et de l'avenue des Gobelins.
— Le voilà rugit ! le ciseleur, qui ne fit qu'un bond vers le « misérable »
amant de sa femme. Où est-elle ? lui clama-t-il de toute la force de
ses poumons. Où est-elle, Adèle; dis, vas-tu me le dire, brigand, voleur,
bandit, assassin !
Encore qu'il ne fût pas extrêmement peureux le fort aux Halles se trouva
quelque peu déconcerté par ces invectives violentes.
— Mais je n'ai rien à vous dire, balbutia-t-il. Je n'ai pas de comptes
à vous tendre, fichez-moi la paix !
— La paix ! la paix ! Eh bien tiens la voilà, la paix !
Et, sortant son revolver de sa poche, Albert Béralle en pressa six fois
la détente.
Mais, au sifflement de la première balle, le fort aux Halles s'enfuit
à toutes jambes, cependant que les cinq autres projectiles s'éparpillaient
dans la foule qui s'était amassée, considérable, devant les deux combattants.
Par un hasard providentiel, personne ne fut atteint grièvement. Seul
un spectateur fut blessé à la main. Après un pansement dans une pharmacie,
il a pu regagner son domicile.
Albert Béralle, arrêté par les gardiens de la paix, a été mis à la disposition
de M. Pélatan, commissaire de police.
Facile à reconnaitre
Vous reconnaitrez entre mille Au teint velouté de sa peau,
Qu’il soit des champs ou de la ville L’homme qui se lave au Congo.
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.