L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.
En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Le jeune Hippolyte Couteux, âgé de quinze ans et demi, demeurant chez ses
parents, 166, rue Nationale, dérobait hier matin, sans être aperçu, une
casquette d'une valeur minime, à l'étalage d'un magasin situé, 53, avenue des
Gobelins. La casquette ne lui allant pas, le petit filou eut l'audace de la
rapporter au magasin où il l'avait prise, demandant à l'échanger contre une
autre à sa pointure. Le vol fut reconnu et le jeune escroc fut conduit au
commissariat de M. Perruche, qui l'a envoyé au Dépôt.
Pour trois francs cinquante - 1923
Pour trois francs cinquante.
Paris-Soir — 10 octobre 1923
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Faits divers
1897 - Une Bande d'Aigrefins - Petit Journal 22/01/97 P13
Une Bande d'aigrefins
Le Petit Parisien – 22 janvier 1897
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de
la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants.
Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables, que l'on
ne soupçonnait point d'ailleurs, quand le fait suivant a fait découvrir
les voleurs.
M. J. tanneur, rue des Cordelières, constatait ces jours derniers l'absence
d'un des employée de ses bureaux, Paul Déterre, âgé de vingt ans. Il s'aperçut
en même temps de la disparition de plusieurs ballots de peaux représentant une
très forte somme. Déterre ne revenant pas au bureau, les soupçons da l'industriel
se portèrent sur lui. Il en fit part à M. Perruche, commissaire de police, qui
ouvrit une enquête d'où il ressortit que Deterre avait été employé dans
les diverses maisons où des vols avaient été commis auparavant.
Le magistrat, continuant son enquête, ne tarda pas il acquérir la certitude
de la culpabilité de Deterre. Plusieurs autres individus furent également découverts
comme ses complices et formant une bande parfaitement organisée.
Voici comment ils opéraient :
Déterre remettait les cuirs volés à un nommé Auguste Thomin, représentant
de commerce en cuirs et peau, qui feignait de les livrer à un fabricant de cambrures,
Louis P. demeurant 34, rue Michal celui-ci s'en servait parfois pour exécuter
les commandes qui lui étaient faites, mais généralement, il les cédait à d'autres
négociants, de bonne foi ceux-là, pour un prix inférieur aux cours établis,
sous prétexte qu'il y avait dans ses magasins un trop plein de marchandises.
C'est ainsi que M. B. rue de Belleville, lui acheta le dernier stock de
cuirs volé à la maison J. rue des Cordelières.
Hier, les inspecteurs Basset et Aubert mettaient en état d'arrestation
Deterre, Thomin, Louis P. et un nommé G… négociant établi dans le quartier de
la Butte-aux-Cailles, ainsi que le commis de ce dernier, Alfred Mannat. D'autres
membres de cette association d'aigrefins sont activement recherchés et l'on
s’attend à de nouvelles arrestations sensationnelles.
Cette affaire a produit une vive émotion dans le treizième arrondissement,
où les coupables étaient très connus.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.