entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.


L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1923

Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare »

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Un roulottier arrêté - 1888

Un roulottier arrêté

Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888

Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs, etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.

Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana ressources depuis longtemps.

Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.

Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il s'endormit à table.

Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.

Georges S... la lui avait dérobée.

Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G... passage Crouin.

Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.

Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le plaignant, a été mis en état d'arrestation.

Il a été envoyé au Dépôt.


 Suicide

Suicide

Le Gaulois ― 8 septembre 1878

La nommée Louise G..., blanchisseuse, âgée de 25 ans, a tenté hier de se suicider en se jetant  dans la Bièvre, à  l’angle de la rue des Gobelins. Retirée aussitôt par le nommé Jean Joseph, tanneur, elle a été portée au poste des Gobelins, où elle a reçu les premiers soins, et de là en voiture à l’hôpital de la Pitié.


Faits divers

 Un bien triste individu - 1896

Un bien triste individu

Le Petit-Parisien — 5 février 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard. Les agents s'élancèrent dans la direction d'où partaient les appels désespérés ils aperçurent sous une porte cochère un individu qui, un genou sur la poitrine d'une jeune femme qu’il tenait terrassée, la rouait de coups de poings avec une brutalité inouïe.

Les gardiens de la paix s'emparèrent de l'homme, puis relevèrent sa victime qui, le visage inondé de sang, avait perdu connaissance ; ils la transportèrent au poste, où l'infortunée reçut les soins nécessaires à son état et reprit ses sens.

Conduite hier matin, après avoir passé la nuit au poste, au commissariat de M. Rémongin, elle a fait au magistrat la déclaration suivante :

« Je me nomme Joséphine Riquam, âgée de vingt-cinq ans. Je suis cartonnière mais une maladie, dont je relève à peine, m'ayant obligée d’entrer à l'hôpital, quand j'en suis sortie, il y a quelques jours, j'ai vainement cherché de l'ouvrage. J'avais loué une modeste chambre, rue des Malmaisons, pour la somme de 50 centimes par jour, à payer chaque soir.

Hier, comme je n'ai pu acquitter le prix de la location, le logeur a refusé de me recevoir. Je n'avais pas mangé depuis le matin et j'ai dû errer malgré le froid dans les rues du quartier. N'y tenant plus, je résolus de tendre la main au premier venu. Cependant je rencontrai plusieurs personnes, sans oser me décider à implorer une aumône.

J'étais exténuée lorsque je fis la rencontre de celui que les agents ont arrêté, Il m'adressa la parole pour me demander où j'allais. Je lui fis alors le récit de mon infortune en quelques mots.

— Je veux bien vous faire la charité, me répondit-il en riant, je vous donnerai même cinq francs, mais à la condition que vous me suiviez dans un hôtel.

Je refusai d'abord, mais que voulez-vous ? J’avais froid et faim, poursuivit en pleurant la pauvre femme, et je me laissai teinter. Je sais que c'est mal, mais étais si malheureuse !...

Je me laissai donc conduire dans un hôtel de la rue Gérard. Celui qui m'accompagnait me remit en effet cinq francs, mais quand nous nous trouvâmes de nouveau dans la rue, il me somma de les lui rendre.

Je ne pus m'empêcher de lui dire tout ce que sa conduite avait d'odieux. C'est alors qu'il se rua sur moi, me jeta par terre et me roua de coups. Sans l'intervention des agents, il m'aurait sans doute étranglée.

La malheureuse portait en effet des marques de violence autour du cou.

Le triste individu qui se nomme Cyrille Renny, âgé de vingt-neuf ans, manouvrier, demeurant à Bicêtre, a été maintenu à la disposition du commissaire de police.

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche)

Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)

Lire

Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans

On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)

Lire

Portrait : Emile Deslandres

Conseiller municipal du quartier Croulebarbe (1925)

Lire

Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Inondation boulevard Kellermann - 1901

A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.

Lire


Une femme tue son amant - 1911

Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...

Lire


Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît - 1932

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

Lire


Au bas de la pente - 1911

Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...

Lire


La rupture d'une conduite d'eau - 1930

Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)

Lire


Une usine incendiée - 1911

Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.

Lire


Drame de l'alcoolisme - 1903

M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.

Lire


La mort de Céline Pasquet - 1908


La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? - 1935


L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté - 1935


Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935


Tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 1er mai 1934


A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908


Sombre histoire de charbon - 1937


Les fureurs d'un alcoolique - 1894


Terrible méprise - 1897


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Crue de la Bièvre - 1881


Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931


Perquisition dans une pharmacie - 1911


La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol - 1934


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte