La rue Henri Pape s'appelait jusqu'en 1897, rue Edmond-Valentin
Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces. On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une réunion privée, organisée par le comité catholique du
treizième arrondissement, avait lieu, hier soir, I'Alcazar d'Italie
[190] avenue de Choisy.
Des membres des groupes socialistes et libertaires, ayant réussi
à se procurer des cartes, sont entrés dans la salle, et une bagarre
violente eut lieu, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été
contusionnées.
À la sortie, grâce à un imposant service d'ordre, aucun incident
ne s'est produit.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Faits divers
Arrestation courageuse rue Clisson - 1880
Quartier de la Gare
Arrestation courageuse rue Clisson
Le Rappel ― 9 avril 1880
Un jeune garçon, rentrait hier chez ses parents, quand il aperçut rue
Clisson deux hommes aux prises avec un troisième, qui les menaçait d'un
large couteau qu'il tenait ouvert à la main.
L'enfant alla prévenir des gardiens de la paix. Ceux-ci accoururent,
s'emparèrent du malfaiteur et aidés des deux hommes qui l'avaient arrêté,
les nommés Eugène C., forgeron, et B., employé de commerce, ils le conduisirent
au poste de la rue du Château-des-Rentiers.
Voici les faits qui avaient motivé l'arrestation de cet homme, Louis
D., âgé de vingt-trois ans.
Cet individu suivait, depuis quelque temps un nommé Olivier, qui portait
en bandoulière une sacoche assez bien garnie.
Profitant du moment où ce
dernier était attentivement occupé à regarder des objets placés dans la
vitrine d'un magasin de la rue Clisson, il avait coupé la courroie de la
sacoche, puis s'était empressé de traverser la rue.
Il avait été vu par C... et B..., qui, au moment où le voleur arrivait
près d'eux, le saisirent chacun par un bras. D..., d'un brusque mouvement,
était parvenu à dégager le bras droit, et saisissant le couteau qu'il tenait
caché tout ouvert sous sa blouse, avait voulu en frapper C... et B...
Sans se laisser intimider, ils s'étaient jetés sur le malfaiteur qu'ils
étaient parvenus à maintenir jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix.
D..., a été transféré au dépôt de la Préfecture.
Ferdinand Janssoulé, professeur de diction, se recommande
aux chefs d'institutions (dans les deux sexes) pour donner à des prix
modérés des leçons dans leurs établissements. — Ferdinand Janssoulé,
18, rue Pierre-Levée.
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.