En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne.
Une dame Michel, âgée de quatre-vingts ans, habitant 44, avenue de Choisy, a
été trouvée, hier soir à dix heures et demie, presque entièrement carbonisée.
L'octogénaire habitait, comme sous-locataire des époux Ladret, marchands de vin,
qui tiennent un établissement à l'adresse susindiquée, une petite chambre au
premier étage. Mme Ladret n'ayant pas vu, hier, selon son habitude, la vieille
femme vaquer à ses occupations ordinaires, fit part à M. Remongin, commissaire
de police, de ses inquiétudes. Le magistrat, accompagné du docteur Gresset,
arriva aussitôt et fit enfoncer la porte. L'enquête conclut à une mort
accidentelle.
On suppose, en effet, que Mme Michel, en voulant allumer sa chaufferette avec
un morceau de journal, a communiqué le feu à ses vêtements. Elle s'est ensuite
dirigée vers la fenêtre, afin d'appeler au se- cours, mais ses appels n'ont pas
été entendus. C'est en cherchant à ouvrir la porte derrière laquelle on a trouvé
son cadavre qu'elle paraît avoir succombé à l'asphyxie. Le docteur Gresset
estime, en effet, que l'octogénaire était morte lorsque son corps a commencé à
brûler.
Cris séditieux - 1894
Cris séditieux.
Le Matin — 24 novembre 1894
Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale
a été arrêté par les agents.
Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la
Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il
avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,
Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au
Dépôt.
Faits divers
Arrestation courageuse rue Clisson - 1880
Quartier de la Gare
Arrestation courageuse rue Clisson
Le Rappel ― 9 avril 1880
Un jeune garçon, rentrait hier chez ses parents, quand il aperçut rue
Clisson deux hommes aux prises avec un troisième, qui les menaçait d'un
large couteau qu'il tenait ouvert à la main.
L'enfant alla prévenir des gardiens de la paix. Ceux-ci accoururent,
s'emparèrent du malfaiteur et aidés des deux hommes qui l'avaient arrêté,
les nommés Eugène C., forgeron, et B., employé de commerce, ils le conduisirent
au poste de la rue du Château-des-Rentiers.
Voici les faits qui avaient motivé l'arrestation de cet homme, Louis
D., âgé de vingt-trois ans.
Cet individu suivait, depuis quelque temps un nommé Olivier, qui portait
en bandoulière une sacoche assez bien garnie.
Profitant du moment où ce
dernier était attentivement occupé à regarder des objets placés dans la
vitrine d'un magasin de la rue Clisson, il avait coupé la courroie de la
sacoche, puis s'était empressé de traverser la rue.
Il avait été vu par C... et B..., qui, au moment où le voleur arrivait
près d'eux, le saisirent chacun par un bras. D..., d'un brusque mouvement,
était parvenu à dégager le bras droit, et saisissant le couteau qu'il tenait
caché tout ouvert sous sa blouse, avait voulu en frapper C... et B...
Sans se laisser intimider, ils s'étaient jetés sur le malfaiteur qu'ils
étaient parvenus à maintenir jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix.
D..., a été transféré au dépôt de la Préfecture.
Ferdinand Janssoulé, professeur de diction, se recommande
aux chefs d'institutions (dans les deux sexes) pour donner à des prix
modérés des leçons dans leurs établissements. — Ferdinand Janssoulé,
18, rue Pierre-Levée.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.