Le 21 juillet 1874, il faisait 35° dans le Treizième arrondissement. Des feux de broussailles se déclarèrent rue du Château des Rentiers et avenue d'Ivry, obligeant les habitants du quartier à intervenir à grands renforts de seaux d'eau.
Pour aménager la Place d'Italie, une fois les pavillons Ledoux abattus, il fallut abaisser le niveau d'un des côtés de plus d'un mêtre et exhausser l'autre d'autant.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Depuis quelque temps, le quartier de la Gare (treizième
arrondissement) était plongé chaque nuit dans une profonde
obscurité. Des malfaiteurs décapitaient les becs de gaz.
Deux d'entre eux ont été surpris rue du Chevaleret par des
ouvriers de la maison Popp, qui, dans leur indignation, les ont à
moitié assommés. On dû les porter à l'hôpital Cochin.
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Faits divers
Arrestation courageuse rue Clisson - 1880
Quartier de la Gare
Arrestation courageuse rue Clisson
Le Rappel ― 9 avril 1880
Un jeune garçon, rentrait hier chez ses parents, quand il aperçut rue
Clisson deux hommes aux prises avec un troisième, qui les menaçait d'un
large couteau qu'il tenait ouvert à la main.
L'enfant alla prévenir des gardiens de la paix. Ceux-ci accoururent,
s'emparèrent du malfaiteur et aidés des deux hommes qui l'avaient arrêté,
les nommés Eugène C., forgeron, et B., employé de commerce, ils le conduisirent
au poste de la rue du Château-des-Rentiers.
Voici les faits qui avaient motivé l'arrestation de cet homme, Louis
D., âgé de vingt-trois ans.
Cet individu suivait, depuis quelque temps un nommé Olivier, qui portait
en bandoulière une sacoche assez bien garnie.
Profitant du moment où ce
dernier était attentivement occupé à regarder des objets placés dans la
vitrine d'un magasin de la rue Clisson, il avait coupé la courroie de la
sacoche, puis s'était empressé de traverser la rue.
Il avait été vu par C... et B..., qui, au moment où le voleur arrivait
près d'eux, le saisirent chacun par un bras. D..., d'un brusque mouvement,
était parvenu à dégager le bras droit, et saisissant le couteau qu'il tenait
caché tout ouvert sous sa blouse, avait voulu en frapper C... et B...
Sans se laisser intimider, ils s'étaient jetés sur le malfaiteur qu'ils
étaient parvenus à maintenir jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix.
D..., a été transféré au dépôt de la Préfecture.
Ferdinand Janssoulé, professeur de diction, se recommande
aux chefs d'institutions (dans les deux sexes) pour donner à des prix
modérés des leçons dans leurs établissements. — Ferdinand Janssoulé,
18, rue Pierre-Levée.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.