Le 18 novembre 1929, un incendie détruisit le dépôt de chiffons situé à l'angle de la rue Croulebarbe et du boulevard Blanqui. Le feu se propagea aux terrains vagues situés entre la rue Croulebarbe et la rue des Cordelières et détruisit aussi des baraques en planches qui y étaient construites.
Initialement, le boulevard Arago devait s'appeler Boulevard de la Santé.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Accident de la rue - 1931
Accident de la rue
Le Petit-Parisien ― 7 janvier 1931
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
Faits divers
Rivalité d'amour. - 1895
Un drame dans un bal public de l'avenue de Choisy
Rivalité d'amour.
Le Matin – 22 octobre 1895
Jeanne Jenart est une bonne petite fille qui, lorsqu'elle a pris un
amant, ne veut pas qu'il se fatigue à travailler. Elle le chérit, le
bichonne, le dorlotte; mais, en échange de tous ces bons soins qu'elle lui
prodigue sans marchander, elle exige de lui une fidélité absolue.
Couturière de son métier, elle joue de l'aiguille jusqu'à des heures
indues pour entretenir confortablement son « homme ». L'heureux bénéficiaire
des bonnes grâces de Jeanne Jenart était, dans ces derniers temps, un
ouvrier sculpteur, presque un artiste auprès duquel il était inutile
d'insister pour qu'il ne travaillât point. Malheureusement pour lui,
l'oisiveté même dans laquelle il vivait lui laissait des loisirs qu'il
employait soit à se griser abominablement, soit à courir d'autres cotillons
que ceux de sa maîtresse.
Le sculpteur en question avait noué des relations intimes avec une
corsetière, Henriette Ritter, âgée de vingt-deux ans, demeurant 45, rue des
Chamaillards. Jeanne Jenart fut rapidement informée de la liaison de son
amant, et elle jura de se venger cruellement de celle qui était maintenant
sa rivale.
Sachant que le sculpteur et Henriette Ritter devaient se rendre, hier
soir, dans un bal public de l'avenue de Choisy, elle les précéda dans cet
établissement. Puis, après avoir absorbé un saladier de vin chaud pour se
donner du courage, elle accosta la corsetière qu'elle commença par accabler
d'injures.
Le sculpteur s'était prudemment éclipsé en voyant la tournure que prenait
l'altercation.
Dans un accès de fureur jalouse, Jeanne Jenart s'arma d'un petit couteau
qu'elle avait dissimulé dans son corsage et en larda littéralement Henriette
Ritter.
Cette dernière a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié, où ses
blessures ont été reconnues comme étant très graves.
Quant à la meurtrière, elle a été arrêtée immédiatement et mise à la
disposition de M. Remougin, commissaire de police du quartier, qui s'est
empressé de l'envoyer au Dépôt.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.