Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893. Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.
La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom a servi d'hôpital pendant la première guerre mondiale.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Le vin triste - 1923
Le vin triste
Paris-Soir ― 2 décembre 1923
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
Faits divers
En jouant - 1912
En jouant.
Le Matin — 6 mai 1912
Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée,
avenue des Gobelins. Des cordages entouraient le trou, profond de cinq
mètres, qui s'ouvre devant la manufacture nationale des Gobelins, où des
branchements sont effectués par le service des eaux de la Ville de Paris.
Mais, les gamins sont imprudents. Ils ne prirent pas garde aux cordages
et s'amusèrent à grimper sur des planches disposées autour de la tranchée.
Un grand cri ! La planche a basculé. Le jeune Eugène Fessy, âgé de quinze
ans, demeurant chez ses parents, 32, rue Broca, est tombé au fond du trou.
Son petit camarade a essayé de le retenir, mais il a été entraîné dans la
chute.
Fort heureusement, on le relève sans aucun mal.
Mais Fessy a le visage ensanglanté. Il a une plaie contuse à l'arcade
sourcilière. Les agents le transportent aussitôt à l'hôpital de la Pitié.
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.