En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.
Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ce matin, à huit heures, un voiturier. Paul Perrotel, âgé de
quarante-cinq ans, demeurant 26, rue Bourgon, passait rue Abel-
Hovelacque, en compagnie d'une femme, la veuve Fléchel, âgée de
cinquante-cinq ans, avec laquelle il entretient des relations
intimes.
Leur conversation était très animée. Soudain Perrotel, qui était
porteur d'une canne à épée, en tira la lame et frappa la veuve
Fléchel dans le dos, la blessant grièvement. Puis il sortit de sa
poche un rasoir dont il tenta de se couper la gorge.
Des passants, intervenus immédiatement, firent donner des soins
aux deux blessés qui ont été ensuite transportés à l'hôpital
Cochin.
Dans un bal - 1900
Dans un bal
Le Journal ― 21 mars 1900
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
Lu dans la presse...
L'inauguration du monument aux Mères Françaises - 1938
L'inauguration du monument aux Mères Françaises
L'Ouest-Eclair — 24 octobre 1938
Paris, [dimanche] 23 octobre. Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu,
boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument
érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en
présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes
personnalités. Il s'agissait de magnifier de façon durable l'abnégation, le
sacrifice des mères de chez nous oui, en élevant leurs enfants dans les
principes d'honneur et de devoir, contribuent à la grandeur de la Patrie.
Le monument, dû au ciseau des sculpteurs Bouchard et Descatoire, est
d'harmonieuse proportion.
Dans la pierre, sont gravés ces mots que prononça M. Albert Lebrun, en
donnant sa haute approbation au comité chargé d'élever cette œuvre de
reconnaissance « Je pense que le dévouement et l'abnégation des mères
françaises qui se sacrifient pour leurs enfants, particulièrement celles
qui, de condition modeste, se privent et travaillent pour que leurs fils
puissent s'élever aux destinées des très hauts serviteurs de la
collectivité, ne sauraient plus longtemps rester soustraits à la
reconnaissance nationale ».
Lorsque, accompagné du capitaine de vaisseau Krantz, de sa maison
militaire, M. Albert Lebrun arrive boulevard Kellermann, il est accueilli
par de nombreuses personnalités au premier rang desquelles on remarque MM.
Le Provost de Launay, président du conseil municipal; Villey. préfet de la
Seine; Langeron, préfet de police Labbé, président du comité d'organisation;
Mgr Chaptal. représentant du cardinal Verdier; MM. Julien Weill, grand
rabbin; Max Boegner, président de la Fédération protestante de France; le
maréchal Pétain, les généraux Billotte, gouverneur militaire de Paris,
Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur; Gouraud, etc.
Les discours
M. Edmond Labbé prend la parole. Après avoir remercié ceux qui ont
collaboré à la réalisation du monument, l'orateur adresse un salut admiratif
et ému à ces mères que l'on glorifie aujourd'hui. Une minute de silence est
observée et M. Labbé conclut « Que demain, devant ce monument des mères
françaises, défilent, sans souci de parti ni de confession, tous les
Français dont le cœur aura battu à la pensée du sacrifice maternel et aussi
tous ceux qui sentent qu'un peu d'optimisme et d'idéal est plus que jamais
nécessaire pour combattre trop de réalités déprimantes. Il y a trop de
sensibilité dans le cœur des mères pour que le monument élevé à leur gloire
ne signifie pas « Haut les cours
M. Villey, préfet de la Seine, déclare que Paris se sent profondément
honoré de pouvoir offrir au pays l'obole fervente de sa part contributive et
de son ardent dévouement. Il ajoute: Comment la Patrie dont nous tirons
toutes nos raisons de vivre, toutes nos manières de sentir et qui nous
marque tous du sceau d'une indéfinissable ressemblance, pourrait-elle être
mieux comprise et mieux aimée qu'en méditant l'exemple de celles qui donnent
tant d'elles-mêmes à la continuité de la race, à sa volonté de défense et de
vie ? L'hommage rendu aux mères est la race, a sa volonté de défense et de
même temps à d'inébranlables espérances ».
M. Le Provost de Launay dit notamment : « Il convient qu'aujourd'hui le
pays se recueille et se rappelle. La ville de Paris par ma voix s'associe à
ce pieux hommage. Lorsque devant nous, les mères laborieuses se trouvent
citées à l'ordre de la Nation, je suis particulièrement heureux de leur
dire, an nom de la ville de Paris, notre infinie gratitude ».
Ayant exalté l'amour maternel qui a su inspirer poètes et écrivains, M.
Marc Rucart énumère les titres que se sont acquis les mères. Il définit ce
qu'il appelle l'héroïsme maternel et poursuit « Nous devons honorer et
protéger les mères, françaises. Elles sont la sauvegarde du pays qui repose
sur la famille et sur l'enfant. Elles sont les gardiennes du patrimoine de
la nation, assurant avec la transmission de la vie le maintien de nos forces
sociales. Elles sont un gage de paix, de concorde et de fraternité ».
Après le discours du ministre de la Santé publique, les délégations des
anciens combattants, les enfants des écoles, et de nombreuses associations,
défilent devant le monument.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)