SAVIEZ-VOUS QUE...
C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue située entre la place de Rungis et la place du Nouveau Puits-Artésien, de la Butte-aux-Cailles, prendrait le nom de rue du sergent Bobillot.
En 1930, les Primistères parisiens avaient des magasins aux adresses suivantes : Rues, des Cinq-Diamants, 33 et 56 ; du Château-des- Rentiers, 54 et 135 ; Bourgon, 19 ; Nationale, 151 ; du Moulin-des-Prés, 9 ; de Patay, 92 ; Albert, 67 ; Baudricourt, 75 ; avenues : d'Italie, 52, 100, 198 et 180; d'Ivry, 41 ; de Choisy, 39 ; de Tolbiac, 169; boutevard de la Gare, 132 et 171.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est arrivé dans le 13ème
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Accident à la raffinerie Say - 1886
Accident à la raffinerie Say
Le Figaro ― 24 août 1886
Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say,
boulevard de la Gare.
Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques
minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme
dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un
bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.
Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est
produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,
Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes
gens de vingt à vingt-cinq ans.
Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus
immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés
ensuite à l'hôpital de la Pitié.
Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.
Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.