Les Sociétés d'instruction et d'éducation militaires, les « Défenseurs de
Paris » et les « Gravilliers », donneront leur fête annuelle de distribution
des prix dimanche prochain, au gymnase municipal, boulevard Voltaire, 154, à
deux heures de l'après-midi, sous la présidence d'honneur de M. le général Gervais,
et la présidence effective du colonel Monteil.
La musique du 113ème de ligne
et le Choral de Paris prêteront leur concours à cette fête.
MM. les officiers
de la réserve et de la territoriale sont autorisés à y assister en tenue.
De notre correspondant de Nice
« Le roi Léopold est arrivé ce matin au petit jour à Villefranche, à bord
de son yacht, Princesse-Clémentine, venant de Gênes. Sa Majesté, voyageant dans
le plus strict incognito, a reçu seulement la visite de M. Maistre, consul de
Belgique à Nice, et de M. Lainé, architecte-paysagiste de la cour de Belgique.
» Le roi des Belges ne restera que deux ou trois jours sur le littoral,
juste le temps d'examiner les plans et travaux des jardins de sa propriété.
Il compte revenir bientôt pour passer quelques semaines à Villefranche. »
Du Caire
« On sait quelle place occupe le Ghezireh-Palace
dans l'hivernage élégant: c'est l'organe essentiel de la grande hospitalité
internationale en Egypte. Aussi l'admirable établissement des bords du Nil est-il
prêt à recevoir ses hôtes ordinaires.
» Parmi les personnalités qui y. ont
retenu leurs appartements M. Beresford, comte et comtesse Quat, N. Milner Gibbons,
général et Mrs Harris, lady Scott, général et Mrs Coysgame, M. H. Turner, M.
et Mrs Rivière, etc. Tout présage une brillante saison.
C'est une idée généreuse qui réunissait les participants et les amis de l'Union coloniale française à la conférence faite hier soir dans la salle de la Société de géographie par M. Chailley- Bert, sous la présidence de notre éminent collaborateur, M. le comte d'Haussonville, de l'Académie française.
Le rapport officiel sur les résultats du dernier recensement de la population en France provoquerait bien des réflexions. Nous ne voulons faire ressortir qu'un point, mais un point capital, par où s'explique peut-être la faible natalité dont notre race fait preuve.
Les savants ont longuement recherché en ces dernières années quelles étaient les causes et les origines de l'anthropophagie, dont les horribles coutumes subsistent encore puisque, il y a deux ou trois ans, un de nos compatriotes était dévoré par les indigènes de la côte de Guinée.
Antoine Deilhès était écrivain public, impasse de Ménilmontant. Sa profession l'avait mis en rapport avec un certain nombre de personnes, parmi lesquelles un adjudant de cavalerie en retraite, nommé Besson, à qui il ressemblait.
Nous en demandons bien pardon à nos lecteurs, mais il s'appelait Cochon, Alfred Cochon, par un o et habitait au n° 14 de la rue Poliveau.