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 17 décembre

Vendredi
17 décembre 1897

MORT DE DAUDET

M. Alphonse Daudet est mort subitement, hier soir, à huit heures, dans le domicile qu'il occupait depuis peu, 41, rue de l'Université. La nouvelle de ce deuil fut connue vers dix heures dans quelques théâtres et sur le boulevard. On n'y voulait pas croire d'abord, et chacun pensait que le maître avait été frappé par une de ces crises qui, depuis quelques années, étaient venues déjà si gravement compromettre son organisme et l'affaiblir. Mais on ne pouvait supposer qu'ainsi, d'un coup imprévu, il eût été terrassé mortellement.

La nouvelle était cependant vraie, et la mort avait, en deux secondes, brutalement anéanti, d'un choc foudroyant, ce merveilleux esprit.


Le prince Roland Bonaparte vient d'être élu membre correspondant de l'Académie des sciences de Lisbonne et de l'Académie des sciences de Bologne, en remplacement du regretté M. Daubrée, membre de l'Institut.


NOUVEL AN ! ÉTRENNES !!

A côté de l'élégant coffret genre Watteau dont le succès a été tel, l'année dernière, que la grande distillerie Cusenier s'est vue obligée d'en faire cette année une seconde édition, cette maison a monté, pour les étrennes de 1898, un article nouveau appelé à plus de retentissement encore; nous voulons parler de la valise Cusenier avec sa prime « Luciphore ! »

En osier tressé, très solide, cette valise, qui se prête ensuite à mille usages comme élégant panier de voyage, contient six, huit ou douze bouteilles des plus exquises liqueurs et des plus fins cognacs qui ont valu à la grande distillerie Cusenier d'être réputée aujourd'hui, dans le domaine de la distillerie, comme la « première marque du monde ».

Ses prix réduits, 25, 40 et 60 francs, rendue a domicile, absolument franche de tous frais ou droits, font de la valise Cusenier le plus économique, le plus utile et le mieux accueilli de tous les cadeaux. Mandat-poste, 226, boulevard Voltaire, Paris. Grande distillerie Cusenier.

Les numéros 2 et 3 sont, en outre, pourvus, à titre de prime, d'un petit appareil original, le « Luciphore », enflammant automatiquement toutes les allumettes même celles de la régie !


On ne sait pas assez que Monaco, tout en étant le rendez-vous préféré de l'aristocratie et de l'élite mondaine et le centre des élégances et des plaisirs sur la Côte d'Azur, est en même temps une véritable station climatérique et le coin du littoral le plus propice aux guérisons et aux convalescences, grâce à sa température plus douce, à son aération plus favorable, à la pureté de son atmosphère et à son assainissement parfait. Monaco est l'endroit « aseptique » par excellence.

A cette vertu naturelle de la principauté s'ajoute l'efficacité du grand établissement thermal d'hydrothérapie et d'électrothérapie médicales que dirige M. le docteur Guimbail, et où les externes et les pensionnaires trouvent, à côté d'une installation luxueuse, tous les traitements dé la médecine moderne, et notamment les bains et douches, traitements marins et salins, eaux mères, hammam médical, inhalations, oxygène, ozone, électrothérapie complète, transfusions, massage, gymnastique, radiographie.

L'aménagement des « Thermes Valentia » comporte des salons de réunion, un billard, c'est-à-dire l'agréable à côté de l'utile, et les distractions variées alternant avec les médications les plus complètes.


Il faut croire que le rhumatisme et la névralgie sont des maladies distinguées, car aux Grands Thermes de Dax, où elles sont admirablement soignées, on ne rencontre guère que des personnes appartenant au meilleur monde, armée, grand commerce, diplomatie, haute société étrangère. C'est même un des principaux caractères de cette maison, excellente à tant de titres.

On n'ose quelquefois pas offrir un objet utile, alors qu'il serait si bien reçu ! Ainsi, aujourd'hui que le luxe des appartements se développe de plus en plus, un éventail Louis XVI, dont les feuilles de bronze doré se déplacent si gracieusement devant le feu, ou encore un écran doré style Louis XV, se peut envoyer parfaitement en cadeau familier.
Ces très jolis articles, ainsi que tous ceux concernant la cheminée chenets, galeries, landiers, existent en un choix aussi complet qu'avantageux dans les vastes magasins des établissements Allez frères, dont le catalogue est déjà précieux à consulter.

Le Journal Officiel du 7 janvier 1897 publiait un décret par lequel M. Cordelet, sous-préfet de Baugé, était nommé sous-préfet de Saint-Flour.

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Le Massacre des Champs-Élysées

On a raison de protester contre l'établissement, vraiment absurde, du tramway à traction mécanique qui effectuera prochainement le trajet entre la porte d'Orléans et la place Saint-Philippe-du-Roule.

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Retour à Paris de Cléo de Mérode

New-York s'est enfin résigné à nous restituer Mlle Cléo de Mérode. La petite ballerine aux bandeaux est à Paris depuis deux jours.

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Le centenaire du « Haut de forme »

D'où vient exactement le chapeau dit « haut de forme » ou, en d'autres termes, « tuyau de poêle » ?

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Un fou criminel

Un attentat criminel a été commis hier, en plein jour, rue La Feuillade, près de la place des Victoires. Un jeune homme, le comte Guy de Malmignati, docteur en droit, qui se trouvait à Paris depuis une quinzaine de jours seulement, s'arrêtait là pour lire une des nombreuses affiches qui tapissent la muraille, quand, tout à coup, un individu armé d'un rasoir s'est approché de lui.

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Le Drame du Boulevard de Denain

Un drame intime s'est déroulé hier après-midi boulevard de Denain, près de la gare du Nord. Un remisier assez connu à la Bourse, M. Eugène Meusnier, âgé de trente-huit ans, a tiré sur sa femme trois coups de revolver, puis a tenté de se suicider. Mme Meusnier est morte.

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