Menu haut
sans titre 1

 15 décembre

Mercredi
15 décembre 1897

Les souverains russes à l'Exposition de 1900. On apprend d'une source que l'on a toutes raisons de croire bien informée que la visite à l'Exposition universelle de Paris, en 1900, de l'empereur et de l'impératrice de Russie est définitivement décidée.

Le comité supérieur de la section russe à l'Exposition de 1900 a déjà reçu l'ordre d'établir un projet de pavillon impérial, qui sera édifié dans l'enceinte de l'Exposition et où les souverains russes feront leurs réceptions.


L'assaut féministe.

Cette fois-ci, ce n'est pas le Midi qui bouge, c'est précisément le contraire, et la Finlande oscille.

Voilà que les graduées en droit de l'Université de Helsingfors viennent d'adresser au Sénat finlandais une pétition en bonne et due forme, aux fins d'être admises, au même titre que leurs camarades hommes, à plaider devant les différentes juridictions du pays.

On sait que, de toutes les Assemblées politiques qui siègent de par le monde, le Sénat finlandais passe, et non sans valables raisons, pour la plus jalousement attachée aux anciens usages et aux formes périmées. Il serait piquant de voir ce Sénat sanctionner les revendications qui, sur les bords de la Seine, ont paru à ces Messieurs de la Cour non recevables, en tous cas mal fondées.


NOTES D'UN PARISIEN

Nous allons avoir, dans quelques jours, les petites baraques du Jour de l'an. Déjà ? Eh oui ! La Préfecture de police a voulu, cette année, que la petite fête commence plus tôt, et qu'elle finisse plus tard. Les baraques s'ouvriront dimanche prochain et se fermeront le 6 ou le 7 janvier. Je ne crois pas que les boulevardiers prennent cela comme une bonne nouvelle, mais chacun, cependant, voudra y mettre du sien.

Le malheur des uns, en effet, fait le .bonheur des autres. Les boulevardiers auront bien le temps de retrouver le boulevard il leur appartient, il est à eux toute l'année. Tandis que les pauvres camelots n'en jouissent qu'en ces jours de fête, aux environs de Noël et de la Saint-Sylvestre. Je ne parle pas, bien entendu, des affreux camelots qui nous hurlent aux oreilles, en nous marchant sur les pieds, le. résultat des courses ou les gagnants des gros lots financiers. Ceux-là sont chez eux sur le boulevard, et ils arrivent même à en chasser les autres.

Les camelots des baraques sont très différents. II y a là tout un monde de gagne-petit, d'humbles artisans qui, vers cette époque de l'année, descendent des hauteurs, arrivent des faubourgs, à la conquête d'un petit magot qui leur permettra de traverser l'hiver. Ce sont les fourmis de l'asphalte parisien, que l'été a bientôt fait de transformer en cigales, mais auxquelles il faut être bienveillant quand le froid pince et que souffle la bise. La main à la poche, pour ces pauvres diables ! Pour ,ceux qui donnent, c'est déjà trop que le premier de l'an dure un jour; pour ceux qui reçoivent, ce n'est pas trop qu'il dure un mois !

E.
Le Figaro - 16 décembre 1897

UNE STATISTIQUE d'origine allemande établit que les gens mariés vivent plus longtemps que les célibataires. Au point de vue de la dépopulation, la statistique, ne fût-elle pas sincère, aurait néanmoins un but louable; en tout cas, la chose est possible. Mais, ce qui est évident, c'est que, célibataires ou non, les uns et les autres sont assurés de longue vie s'ils font un usage quotidien du Byrrh, tonique, apéritif, antidéperditeur et reconstituant le Byrrh suffit à nous armer pour la résistance. Quant aux gens mariés, si l'on admet les données de la statistique, on ne sait plus, avec le Byrrh où s'arrêtera leur vieillesse.


ÉTRENNES ÉLÉGANTES

Aujourd'hui que la mode des étrennes, envahissant l'intimité de la vie, ne s'arrête plus aux bibelots et aux colifichets de jadis et s'efforce de réunir à l'agréable le pratique confortable de l'existence moderne, nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs les jolis coffrets et les eaux de Cologne fleuries de la parfumerie Jones, 23, boulevard des Capucines. Ce sont des cadeaux de bon goût et que permet l'usage, désormais très répandu parmi les mondaines, de cette eau de toilette sans égale.

Il n'est plus de mauvaises digestions avec les Pastilles de Vichy-État, les estomacs les plus délicats sont délivrés par ce délicieux bonbon, de leurs aigreurs et de leur lourdeur. Préparées avec le Sel Vichy-État ou sel extrait à Vichy des sources de l'État, ces Pastilles sont comme le reflet adouci de ces célèbres sources Célestins, Grande-Grille et Hôpital. Exigez donc toujours les Pastilles de Vichy-État, si supérieures aux pastilles de Vichy du commerce.

L'incendie du bazar de la Charité eut lieu le 4 mai 1897.

sans titre 1

La mort la plus douce pour ceux qui tuent

Les Américains ne se contentèrent jamais d'avoir des théories originales sur la vie, ils y ajoutent souvent encore des idées bizarres sur la mort. Depuis longtemps, ils se sont d'ailleurs préoccupés de ce problème macabre, mais intéressant comment il convient d'exécuter les condamnés a mort en leur imposant le minimum de souffrance, Et ils sont toujours la recherche du mode d'exécution le plus propre et le plus rapide.

Lire la suite ...

Le carnaval de Paris

Le Carnaval, heureusement restauré, a retrouvé son succès légendaire. Paris, sur un vaste espace, l'a acclamé dans son joyeux cortège. On a fait fête aux chicards flambants, aux pierrots roses si gracieux. Et ce fut un éclat de rire quand parut Messire Carnaval, ronde majesté, monté sur un vélo, en homme qui sait ce qu'il doit à l'automobilisme.

Lire la suite ...

Aux abonnés du téléphone

La circulaire que vient d'adresser M. Delpeuch à tous les abonnés du téléphone n'est pas, il faut bien l'avouer, sans avoir causé à ces derniers une inquiétude dont l'honorable sous-secrétaire d'État sera le premier, nous en sommes convaincus, à comprendre les motifs. Le document dont il s'agit, apporte, en effet, deux nouveautés notables.

Lire la suite ...

L'éternelle histoire

Encore une demoiselle qui a jugé bon de gratifier, d'un coup de revolver le monsieur a qui elle avait donné son cœur mais qui, le considérant sans doute comme un objet trop encombrant, s'en était débarrassé un peu cavalièrement.

Lire la suite ...

Le Crime de la rue Pierre-le-Grand

Le service de la Sûreté ne possède aucune piste sérieuse au sujet de l'assassinat dont a été victime Joséphine Bigot, la femme galante qui demeurait au numéro 3 de la rue Pierre-le-Grand.

Lire la suite ...

menu-bas