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Dans les journaux

Le Gaulois


 Qui a découvert le téléphone

Qui a découvert le téléphone?

Cette invention qui, il y a vingt ans à peine, apparaissait comme un joujou d'enfant, appelé tout au plus à rendre quelques services pour les communications à faible distance dans les galeries, dansées mines, dans les établissements industriels, a pris aujourd'hui un tel développement qu'elle suffirait à la gloire de plus d'un homme. Aussi n'est-il pas étonnant que de divers côtés on cherche à s'en attribuer le mérite.

La plus récente de ces revendications nous vient du côté des Alpes. Un habitant d'Aoste, Innocenzo Manzetti, mort en 1877, serait le véritable inventeur du téléphone ses travaux seraient antérieurs à ceux d'Elisah Gray et de Graham Bell, et ce dernier n'aurait fait que se servir des résultats déjà obtenus par l'humble savant d'Aoste.

De telle sorte que, si c'est du Nord que nous vient la lumière, ce serait du Midi que nous viendrait le son ! Nous verrons bien, puisque l'on annonce la publication d'un mémoire destiné à établir scientifiquement les titres de ce chercheur méconnu.

Il est douteux qu'on y parvienne réalisée d'abord par le docteur Reuss, améliorée par Elisah Gray, la communication téléphonique a pris un essor merveilleux par l'œuvre de Graham Bell, qui a eu l'idée originale d'utiliser le « courant induit ». Personne n'avait encore contesté à l'inventeur américain l'initiative de cette conception qui a rendu le téléphone si utile et si pratique à l'usage.

Le Gaulois — 3 février 1897
 LE CORPS DE BALLET

LE CORPS DE BALLET

On nous annonce des changements assez considérables dans la composition du corps de ballet.

Ces demoiselles les commentent, en ce moment avec beaucoup d'animation au foyer de la Danse. La raison qu'on en donne, c'est qu'il faut, pour l'Opéra comme pour notre armée, rajeunir les cadres ; mais ce n'est là qu'un prétexte, car parmi les danseuses congédiées, quelques unes sont jeunes, et parmi celles que l’on garde ou qui rentrent, quelques-unes ne sont plus.

Pourquoi ne pas dire tout simplement que la direction a des motifs personnels d'agir ainsi ? Puis, il y a aussi, en dehors d'elle, les abonnés dont les préférences et les antipathies sont assurément pour beaucoup dans les décisions de l'Administration, qui s'en inspire toujours plus ou moins.

On a congédié Mlle Morlay parce qu'elle avait, paraît-il, le tort d'arborer des costumes d'un éclat tout à fait insuffisant. Voici déjà quelque temps que l'on était décidé à sévir, mais on avait patienté dans la crainte de froisser M. Bernheim dont l'influence et la haute situation valent bien quelques égards.

C'est même à cause de cette précieuse sympathie que les camarades de Mlle Morlay, à tort ou à raison, s'imaginent que son congé ne saurait être définitif, et que la gracieuse artiste sera réintégrée, à l'Opéra, où son absence serait regrettée d'ailleurs.

Mlle Mante avait quitté l'Académie nationale pour se marier ; la comparaison qu'elle a faite des deux foyers, celui de la Danse et celui de la Famille, n'a pas été sans doute à l'avantage de ce dernier, car elle a obtenu le divorce, et elle ne demande plus qu'à reprendre la vie artistique pour laquelle elle se juge mieux faite.

Quant à Mlle Régnier, il n'est pas tout à fait exact de dire qu'elle quitte l'Opéra, car elle l'a déjà quitté il y a trois mois, pour se marier Elle épousait un coiffeur et le Figaro possesseur de cette frétillante Suzanne, a exigé qu'elle abandonnât les planches pour le comptoir derrière lequel, très avenante et décorative, elle trône désormais.

Mlle Carré nous est rendue, ainsi que l'annonçait un de nos confrères du matin.

Maintenant laquelle de ces demoiselles va devenir une des déesses de la chorégraphie ? Mlle Zambelli est grande et jolie ; elle a doublé non sans talent Mlle Rosita Mauri dans la Maladella. Mais les connaisseurs ne la trouvent pas encore assez rompue aux difficultés de son frivole et pénible métier ; elle n'a pas aux talons ces ailes de la fantaisie qui transportaient Fanny Elssler et la Taglioni jusqu'au ciel des frises.

Reste Mlle Hirsch, une talentueuse celle-là, et une travailleuse, s'il en est dans le monde où l'on danse. Il manque peut-être à son visage un peu de cette grâce délicate qui brillait sur les traits charmants de Camargo et de Grisi, mais ses jambes sont si éloquentes et si prestigieuses.

P. ROYER.
Gil Blas - 11 octobre 1897
Séparation L'électricité statique - 1897 - pub

L'électricité statique, cette force merveilleuse si longtemps méconnue avant qu'on l'eût appliquée au transport direct des médicaments dans l'organisme, est appelée à devenir l'un des éléments principaux de la médecine de demain. Associée aux inhalations d'aldéhyde formique et aux injections de sérum de bouc, elle donne des guérisons inespérées dans le traitement de la tuberculose.
Employée conjointement avec le radioscope Rœntgen, elle assure d'une façon certaine et absolue, la guérison des douleurs rhumatismales, goutteuses, des déformations articulaires, coxalgies, tumeurs blanches, etc. L'Institut médical de Paris, 28, rue de La Boëtie, qui réunit ces divers traitements dans une admirable installation, obtient des résultats qui tiennent du prodige.

Le Figaro - 15 juin 1897

Séparation LE MANUEL DU PARFAIT CYCLISTE

Bicyclisme


Le manuel du parfait cycliste

Voici que la vélocipédie entre à fond de train dans la littérature française. J’ai sur ma table un petit volume, sans nom d’auteur, et qui célèbre, en un style soigné, les grâces de la bicyclette. Il renferme des pensées, des maximes, des méditations, des considérations générales sur le caoutchouc plein comparé au caoutchouc pneumatique, et aussi des renseignements pratiques et des conseils d’hygiène.

Je cueille au hasard:

« Le bicycliste est comme le chameau. Il doit traverser au besoin le désert sans boire. »

« Que la nature est belle quand on la contemple du haut d’une bicyclette. »

« Si Buffon eût connu la bicyclette, il eût dit d’elle ce qu’il a dit du cheval. Et remarquez que le mot bicyclette, bien mieux que le mot cheval, rime avec conquête. »

J’en passe et des meilleurs....

Du train dont nous allons, l’Académie ne saurait tarder à mettre au concours, pour le prix de poésie : l’éloge du vélocipède. Et qui sait !... Peut- être recevrait-elle des pièces très éloquentes.

En attendant que la poésie daigne s’occuper de la bicyclette, la science s’en préoccupe.

Je feuilletais hier une revue spéciale, consacrée à l’examen des inventions nouvelles. J’étais frappé de l’envahissement croissant du cyclisme. A chaque page, quelque «perfectionnement» me sautait aux yeux.

Ce n’étaient que selles à huit ressorts, lanternes-phares, pneumatiques increvables, chaînes de sûreté, coupes et profils ressemblant à des figures de géométrie. Plus loin s’étalaient d’étranges machines : machines à courir, se manœuvrant à l’aide des pieds et des mains, vélocipède aquatique, fonctionnant sur routes et sur rivières, tricycle à deux places, démontable, se transformant en bicycle ou en voiture légère et se pliant instantanément à tous les caprices du promeneur.

Il est visible que le goût du cyclisme est en ce moment à son apogée. Le vélocipède a vaincu le ridicule qui s’attache toujours, en ce pays, aux modes récentes. Rappelez-vous ce qui s’est passé pour la photographie. Pendant des années, un homme du monde n’aurait pas osé se promener dans les rues avec un appareil photographique. Il était même d’usage, dans la conversation courante et dans les petits journaux, de railler les opérateurs que l’on représentait ornés de longues barbes incultes et de chevelures ébouriffées , semblables à ce légendaire Pierre Petit dont l’énorme tète décorait le kiosques du boulevard.

Un beau jour, quelques jeunes gens de bonne famille s’avisèrent de braquer un objectif sur les baigneuses des plages normandes. On trouva leur idée ingénieuse, ils eurent des imitateurs. Aujourd’hui les citoyens les plus sérieux ne rougissent pas de prendre des instantanés et de tirer des épreuves.

Adolphe Brisson
Séparation LES DIFFORMITÉS DU CORPS

LES DIFFORMITÉS DU CORPS

Il y a cent ans, les malheureux qui naissaient avec une infirmité quelconque étaient obligés de vivre avec elle jusqu’à leur mort sans espoir de guérison, et même, hélas ! d’amélioration à leur sort ; ils devenaient boiteux, bancals, bossus, culs-de-jatte, tordus et mal faits, et n’avaient, pour pallier à ces tristes calamités. d’autre moyen que celui de porter des appareils grossiers, mal construits et défectueux, véritables instruments de torture qui achever de les estropier plutôt que de les soulager.

Mais les temps ont changé, et l’orthopédie suivant forcément, dans la voie du progrès, l’exemple de la chirurgie, dont elle est le complément indispensable, confectionne aujourd’hui des instruments tellement parfaits qu’ils font d’un être infirme et estropié un homme fort, robuste et bien bâti.

Les déviations de la taille, de la tête, du cou, de la colonne vertébrale, des genoux, des chevilles et des tibias, les gibbosités dorsales, la lordose lombaire, les abaissements des épaules, le dos rond et voûté, la coxalgie, l’hémiplégie, le mal de Pott, la paralysie infantile, l’ankylose des bras et des jambes, les pieds bots, les pieds plats et toutes les maladies de la moelle, des vertèbres et des os, sont immédiatement combattues et vite guéries par ces appareils merveilleux que construit avec tant d’art et de minutie M. Claverie, ce savant ingénieur- orthopédiste dont les récentes inventions sont justement appréciées partout le monde médical.

Qui ne connaît ces corsets redresseurs contre les déviations de la taille, ces corsets de maintien pour jeunes filles et jeunes gens, qui, sans la gêner, forcent la jeune personne à se tenir bien droit, à porter la tête haute, la poitrine saillante et les épaules bien d’aplomb ?

Qui n’a vu ces bras et ces jambes artificiels si merveilleusement construits et imités que l’amputé marche et se sert de ses bras comme si ses membres étaient en chair et en os, sans que cette particularité puisse être remarquée par autrui ?

C’est presque du miracle, et si nos ancêtres revenaient, ils seraient stupéfaits de voir que nous faisons marcher sans peine, sans cannes et sans béquilles, ceux à qui nous avons coupé les jambes.

Que les intéressés demandent donc à M.Claverie, ingénieur-orthopédiste, 234, faubourg Saint-Martin, à Paris, le catalogue illustré où se trouvent décrits et représentés tous ces appareils nouveaux. Ils se rendront facilement compte de celui qui peut le mieux leur être nécessaire, suivant leur cas, et je croirai avoir fait œuvre utile si, par ce moyen, j’ai apporté un soulagement durable et même la guérison à leurs maux.

Docteur DERIEUX
Les Annales politiques et littéraires - février 1901
Séparation Encore un apéritif Xérès-Vermouth - 1897 fig 07/02

Encore un apéritif ? se dit le public en voyant sur tous les mura de Paris, la rutilante
affiche du Xérès-Vermouth. Eh bien non, ce n'est pas un apéritif nouveau, mais bel et bien le plus ancien et le plus sincère des apéritifs, un instant délaissé par les estomacs malades pour les produits pharmaceutiques.
Seulement le Xérès-Vermouth est à tous ses similaires ce que le chambertin est au p'tit- bleu à Argenteuil !

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Séparation Paris Mondain - Fig 7 janv 1897

L'édition de 1897 de l'Annuaire du grand monde parisien, Paris-Mondain, pontient, comme les précédentes, d'intéressantes indications relatives à la composition des grands cercles de Paris, des « chambrées » d'abonnement de la Comédie-Française et de l'Opéra, etc. et tous renseignements concernant les théâtres, le monde et les cultes.
L'édition de cette année, présentée dans le même format commode et élégant, publie en outre l'emplacement des troupes de l'armée pour 1897.

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Cycles Forward

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Moustaches Rateau

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Graphophone

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Séparation UN MONSIEUR offre gratuitement d

offre gratuitement de faire connaître à tous ceux qui sont atteints d’une maladie de la peau, dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu.
Écrire par lettre ou carte postale à M. VINCENT, 8. place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra. gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées.

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Hammam

Séparation Les vieilles fausses dents sont en vérité encombrantes

Les vieilles fausses dents sont en vérité encombrantes, car elles ne peuvent servir ni à leur ancien propriétaire, ni à personne autre. On ne peut pas les donner et on hésite à les jeter, vu qu'elles vous ont coûté fort cher. A cette difficulté, une maison anglaise a trouvé une solution. Vous n'avez qu'à expédier par la poste ces intimes mises à l'écart à MM. R. D. et J. B. Fraser, 5, rue Jehan-Véron, à Dieppe, ils vous remettront soit un chèque du montant le plus élevé que l'on pourra donner, ou l'estimation, et si le prix offert ne vous convient pas, les objets vous seront retournés. Pourquoi conserver de telles choses quand vous pouvez en faire de l'argent si facilement ?



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