Avis salutaire.
Pour tous les affaiblis, les anémiques, les neurasthéniques, menacés
d’affections plus graves; pour les enfants pâles et chétifs, pour les femmes et
les jeunes filles, dont les fonctions sont si souvent troublées par l’appauvrissement du sang, rien ne vaut d’après les sommités médicales, le principe
ferrugineux retiré du sang lui-même, le sirop d’Hémoglobine Deschiens.
Là où les autres médicaments ont échoué, tous sentent renaître en eux une vie
nouvelle.
Dépôt Général : Deschiens, 9, rue Paul-Baudry, Paris, et Pharmacies. Le flacon,
4 fr. franco c. mandat ou timbres. Se défier des imitations.
PHYSIOLOGIE
L'ALCOOL POISON
Nous avons déjà dit et répété à satiété que l'alcool était un poison
exécrable qui hâtait la fin du monde. Mais les alcooliques n'entendent pas de
cette oreille, et, quand ils commencent à comprendre le langage du bon sens, il
est trop tard. Les intoxiqués n'ont plus assez d'énergie pour renoncer à la
liqueur qui les tue. Et combien, d'ailleurs, s'imaginent qu'au contraire
l'alcool donne de la force et que, nous autres, nous radotons ! Il ne serait
vraiment pas inutile de répéter, devant les buveurs de la campagne et de la
ville, les expériences bien simples que vient de présenter M. Hodge à la «
Physiological Society ». Le savant physiologiste grise des animaux et pendant
longtemps. Et il se contente de dire ensuite : Regardez !
Il a pris des
chats et des chiens de la même portée ; il a alcoolisé les uns en laissant les
autres boire de l'eau. Les petits chats alcoolisés prennent vite des rhumes
violents qui mettent leur vie en danger ; puis ils s'accroissent avec peine,
n'atteignant que 40 à 50 % du poids des petits chats buveurs d'eau. Ces animaux
sont si profondément modifiés physiologiquement qu'ils ne jouent pas, restent
tristes dans leur panier, ne ronronnent pas et ne possèdent plus l'instinct
chasseur de leur race. Le chien résiste mieux à l'alcoolisme que le chat.
Cependant, sous l'influence de l'alcool, il perd un peu de son poids, s'étiole,
devient timide, bien moins actif et surtout moins vif. En continuant
l'expérience plus longuement, le chien dépérirait tout à fait comme le chat.
Essayez, gens de la ferme et surtout gens du faubourg !
Henri de Parville
APL - 21 mars 1897
En hiver, un médicament qui empêcherait sûrement de tousser et de s'enrhumer serait un grand bienfait pour tous. Pour se guérir et se préserver des rhumes, toux, bronchites, catarrhes, asthme, grippe pour se fortifier les bronches, l'estomac et la poitrine, il suffit de prendre à chaque repas deux « Gouttes Livoniennes de Trouette-Perret », et ce médicament, si peu coûteux, qui se vend trois francs le flacon de soixante petites capsules dans toutes les bonnes pharmacies, suffit toujours pour enrayer le mal. Bien prendre note que ce médicament ne se détaille pas, et se vend en flacons cachetés, avec le nom « Gouttes Livoniennes de Trouette-Perret », et le timbre de garantie de l'Union des fabricants pour la répression de la contrefaçon. »