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 18 décembre

Samedi
18 décembre 1897

On a introduit en ces dernières années dans les cotillons ultra-élégants, la mode des figures allégoriques, des groupements chorégraphiques dont l'ensemble forme de charmants tableaux vivants. En garder l'image et l'offrir en souvenir aux invités, tel est le rêve, le dernier triomphe du maître de la maison.
Rien n'est plus simple à réaliser. Au moment précis, un éclair de magnésium illumine les salons, et le tour est joué. Une photo-jumelle J. Carpentier, montée sur un pied et dissimulée dans un coin de la salle, a saisi la scène grâce aux amplificateurs, elle donnera une image dont toutes les figures seront aisément reconnaissables. Ceux qui ne possèdent point encore de ces merveilleux appareils dont les usages sont infinis, ou cherchent des idées d'étrennes, les trouveront au Comptoir général de photographie, 57, rue Saint-Roch.


FLEURS ET FRUITS

Conversation avec la femme d'un jardinier

D’un de nos correspondants

Un jardin a toujours eu pour moi un charme inexprimable, aussi est-ce avec un plaisir inouï que, sur l'invitation de l'excellent directeur du journal qui récompense toujours mes fleurs de rhétorique, je me suis rendu chez Mme FiIIon, dont le mari est jardinier à Laroche-Migenne (Yonne).
Le jardinier, habitué à vivre au milieu des séductions florales, est presque toujours aimable. Qu'est-il, en effet, de plus adorable que de créer, c'est presque le mot, des variétés de fleurs chaque année ?
C'est ce qui explique que je fus si bien reçu par Mme Fillon. J'avais à l'interroger au sujet des bons résultats par elle obtenus dans l'essai qu'elle avait fait d'un traitement qui lui avait été conseillé. Depuis trois ans, Mme Fillon, une ménagère modèle, avait été atteinte de douleurs rhumatismales articulaires qui avaient presque entièrement interrompu ses travaux domestiques.
Ses jambes, ses genoux, ses chevilles avaient enflé dans des proportions telles qu'elle ne pouvait plus marcher. Les souffrances continuelles qui la torturaient lui avaient enlevé le sommeil et l'appétit. Elle désespérait d'elle, quand elle lut dans un journal (ce doit être celui qui reproduit cet article) que les Pilules Pink pour personnes pâles du docteur Williams avaient, dans des cas semblables~ donné des résultats surprenants.
Elle prit des Pilules Pink, et le fruit de son traitement fut une guérison radicale de ses rhumatismes articulaires. Bien plus, des varices qui l'affligeaient depuis longtemps diminuèrent dans une proportion étonnante. Elle n'en est plus incommodée aujourd'hui.
Ceux qui feront usage des Pilules Pink en obtiendront les meilleurs résultats. Elles sont efficaces pour l'anémie, la paralysie, ataxie locomotrice, rhumatisme, sciatique, névralgie, danse de Saint-Guy, maux de tête, névroses, scrofules, etc.; elles sont un régénérateur du sang et un tonique des nerfs. Elles redonnent de belles couleurs aux teints pâles, agissent dans toutes les phases d'affaiblissement chez la femme et produisent sur les hommes une action efficace contre toutes les maladies causées par le surmenage physique et mental et par les excès. En vente chez tous les pharmaciens, mais on peut se les procurer au dépôt principal, Gablin et Ce, pharmacien de première classe, 3, cité Trévise, Paris, à 3 fr. 50 la boîte ou 17 fr. 50 par six boites, franco, contre mandat-poste.

Le mois de juillet favorise les premières ascensions aux glaciers et aux pics de l'Engadine. Aussi le Maloja-Palace, devenu le centre élégant de cette splendide nature alpestre, est-il plein de touristes accourus des points les plus opposés. Dans cet établissement modèle, la Compagnie internationale des Grands Hétels offre une hospitalité é laquelle il ne manque rien de ce qui constitue aujourd'hui le vrai confort et le bon gout.
On peut s'y installer pour un ou deux mois, sans regretter jamais le mouvement des villes.

On espérait encore contre toute espérance, quand, le 22 septembre 1897, le bruit de la mort du général Bourbaki s'est répandu à Bayonne, y causant une douloureuse impression. Si souvent affirmée et démentie depuis quelques jours, cette nouvelle était cette fois malheureusement bien vraie.
A TRAVERS PARIS

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