Menu haut
sans titre 1

 6 décembre

Lundi
6 décembre 1897

L'ASSASSINAT DE LA RUE PIERRE-LE-GRAND

M. Cochefert a recueilli hier certains indices de nature à le mettre sur la piste de l'assassin. Entra autres indications, il en a été fourni une assez importante au chef de la Sûreté. La nièce de la concierge de Marie Bigot s'est souvenue que le matin du crime elle avait remis à sa locataire une lettre que Marie Bigot avait lue en sa présence.

Dans cette lettre, un individu écrivait à la jeune femme qu'ayant gagné un gros procès, il viendrait la voir dans l'après-midi et lui ferait un riche cadeau Or, cette lettre n'a pas été retrouvée dans les papiers de la victime. Si elle a disparu, on peut présumer que c'est l'assassin qui l'a détruite. Le chef de la Sûreté posséderait le signalement de l'homme à la lettre.


PETITES NOUVELLES

Le président de la République a quitté Paris hier matin pour aller chasser à Rambouillet. Il était de retour à cinq heures et demie du soir.


M. Henry Boucher, ministre du commerce, présidera, après-demain, mercredi, au Grand-Hôtel, le banquet au syndicat général de la Bourse de commerce.


Par décret rendu sur la proposition du ministre des colonies, M. Barbey, sénateur, est nomme président de la commission supérieure des archives et de la bibliothèque-du ministère des colonies, en remplacement de M. Bardoux, décédé.


M. Billot, ambassadeur auprès du Quirinal, est nommé grand Officier de la Légion d'Honneur.


LES GAIETÉS DU TÉLÉPHONE

Du Petit Journal

Puisque nous parlons du téléphone, relatons l'amusant quiproquo auquel a donné lieu à Berne la distraction d'une des demoiselles du « bout du fil ».

Récemment, un des principaux marchands de bestiaux de Berne demandait il: téléphoner à l'abattoir, où il avait fait conduire un troupeau de veaux.

Mais, par erreur, on lui donna la communication avec l'hôtel de ville, où le conseil municipal était en séance, et l'on juge delà stupéfaction du secrétaire quand il entendit une voix demander dans l'appareil

— Tous les veaux sont-ils arrivés ?


La rencontre que nous avions annoncée entre MM. Joseph Reinach et Millerand, députés, a eu lieu hier matin au plateau de Châtillon.

Ainsi que nous l'avions dit, l'arme choisie était le pistolet.

Deux balles ont été échangées à vingt-cinq pas et au commandement, sans résultat.

MM. A. Bastid et Deloncle, députés, étaient les témoins de M. J. Reinach, qu'assistait le docteur Marieux. M. Millerand avait pour témoins MM. Gérault-Richard et Viviani, députés, et était assisté par le docteur Dubois, président du Conseil général de la Seine.


On doit vraiment de l'admiration et de la reconnaissance à ce « gardien de la beauté » qui a nom James Miller. Ne vient-il pas de découvrir la dent artificielle par excellence, celle qui ne se casse pas, ne se détache plus, n'offre aucune trace d'artifice, et dont la pose est complètement insensible ?

Le Louvre dentaire innove à ce sujet un service de renseignements gratuites.


Aujourd'hui s'ouvre chez Guerchet, 30, boulevard Malesherbes, l'orfèvre connu par ses envois au Salon des Champs-Élysées, une exposition d'une intensité d'art, d'une variété et d'un charme de coloris unique.


L'élite des élégances parisiennes se réunit au café de la Paix depuis sa récente transformation. On sait que Ledoyen vient de prendre possession de cette maison incomparablement située et installée tout y est prévu et combiné pour attirer la clientèle et la retenir cuisine des plus soignées, service irréprochable et addition modérée; les nouveaux soupers-concert y obtiennent également un succès croissant.

Le café de la Paix vient d'inaugurer les nouveaux soupers-concerts que le Tout-Paris réclamait depuis longtemps. Une musique exquise, des menus excellents et variés, une cave irréprochable et des prix modestes, tel est le problème que M. Ledoyen, le nouveau propriétaire du café de la Paix, a résolu pour la plus grande satisfaction du public élégant.

Le 3 février 1897, à Londres, la Chambre des communes adoptait par 228 voix contre 157, en seconde lecture, le bill accordant aux femmes le droit de vote dans les élections législatives.

sans titre 1

Le carnaval de Paris

Le Carnaval, heureusement restauré, a retrouvé son succès légendaire. Paris, sur un vaste espace, l'a acclamé dans son joyeux cortège. On a fait fête aux chicards flambants, aux pierrots roses si gracieux. Et ce fut un éclat de rire quand parut Messire Carnaval, ronde majesté, monté sur un vélo, en homme qui sait ce qu'il doit à l'automobilisme.

Lire la suite ...

Aux abonnés du téléphone

La circulaire que vient d'adresser M. Delpeuch à tous les abonnés du téléphone n'est pas, il faut bien l'avouer, sans avoir causé à ces derniers une inquiétude dont l'honorable sous-secrétaire d'État sera le premier, nous en sommes convaincus, à comprendre les motifs. Le document dont il s'agit, apporte, en effet, deux nouveautés notables.

Lire la suite ...

L’avenir de la Bicyclette

Cela devait arriver. Il est même surprenant que cela ne soit pas arrivé plus tôt. On a donc vu, un jour de cette semaine, une noce se rendre à la mairie ou à l'église — je ne sais plus au juste, — à bicyclette.

Lire la suite ...

Les infortunes de Gravelot.

De son métier, Constant Gravelot est cocher de maison bourgeoise. Il habite ordinairement Château-Thierry et il était arrivé hier à Paris pour se rendre à la gare Montparnasse, où il devait prendre le train pour Parthenay.

Lire la suite ...

Drame de la jalousie

Nous en demandons bien pardon à nos lecteurs, mais il s'appelait Cochon, Alfred Cochon, par un o et habitait au n° 14 de la rue Poliveau.

Lire la suite ...

menu-bas