On a introduit en ces dernières années dans les cotillons ultra-élégants,
la mode des figures allégoriques, des groupements chorégraphiques dont l'ensemble
forme de charmants tableaux vivants. En garder l'image et l'offrir en souvenir
aux invités, tel est le rêve, le dernier triomphe du maître de la maison.
Rien n'est plus simple à réaliser. Au moment précis, un éclair de magnésium
illumine les salons, et le tour est joué. Une photo-jumelle J. Carpentier, montée
sur un pied et dissimulée dans un coin de la salle, a saisi la scène grâce aux
amplificateurs, elle donnera une image dont toutes les figures seront aisément
reconnaissables. Ceux qui ne possèdent point encore de ces merveilleux appareils
dont les usages sont infinis, ou cherchent des idées d'étrennes, les trouveront
au Comptoir général de photographie, 57, rue Saint-Roch.
D’un de nos correspondants
Un jardin a toujours eu pour moi un charme inexprimable, aussi est-ce avec
un plaisir inouï que, sur l'invitation de l'excellent directeur du journal qui
récompense toujours mes fleurs de rhétorique, je me suis rendu chez Mme FiIIon,
dont le mari est jardinier à Laroche-Migenne (Yonne).
Le jardinier, habitué
à vivre au milieu des séductions florales, est presque toujours aimable. Qu'est-il,
en effet, de plus adorable que de créer, c'est presque le mot, des variétés
de fleurs chaque année ?
C'est
ce qui explique que je fus si bien reçu par Mme Fillon. J'avais à l'interroger
au sujet des bons résultats par elle obtenus dans l'essai qu'elle avait fait
d'un traitement qui lui avait été conseillé. Depuis trois ans, Mme Fillon, une
ménagère modèle, avait été atteinte de douleurs rhumatismales articulaires qui
avaient presque entièrement interrompu ses travaux domestiques.
Ses jambes,
ses genoux, ses chevilles avaient enflé dans des proportions telles qu'elle
ne pouvait plus marcher. Les souffrances continuelles qui la torturaient lui
avaient enlevé le sommeil et l'appétit. Elle désespérait d'elle, quand elle
lut dans un journal (ce doit être celui qui reproduit cet article) que les Pilules
Pink pour personnes pâles du docteur Williams avaient, dans des cas semblables~
donné des résultats surprenants.
Elle prit des Pilules Pink, et le fruit
de son traitement fut une guérison radicale de ses rhumatismes articulaires.
Bien plus, des varices qui l'affligeaient depuis longtemps diminuèrent dans
une proportion étonnante. Elle n'en est plus incommodée aujourd'hui.
Ceux
qui feront usage des Pilules Pink en obtiendront les meilleurs résultats. Elles
sont efficaces pour l'anémie, la paralysie, ataxie locomotrice, rhumatisme,
sciatique, névralgie, danse de Saint-Guy, maux de tête, névroses, scrofules,
etc.; elles sont un régénérateur du sang et un tonique des nerfs. Elles redonnent
de belles couleurs aux teints pâles, agissent dans toutes les phases d'affaiblissement
chez la femme et produisent sur les hommes une action efficace contre toutes
les maladies causées par le surmenage physique et mental et par les excès. En
vente chez tous les pharmaciens, mais on peut se les procurer au dépôt principal,
Gablin et Ce, pharmacien de première classe, 3, cité Trévise, Paris, à 3 fr.
50 la boîte ou 17 fr. 50 par six boites, franco, contre mandat-poste.
L'HOMME QUI LIT
— J'ai bien le temps d'écrire à la plume !
— Mais votre correspondant ? cet homme occupé, extrêmement occupé, dont vous désirez attirer l'attention par votre lettre, a-t-il le temps de la lire ?
« Ne savez-vous pas que cette lettre, écrite à la plume, court le risque d'être immédiatement jetée au panier, alors que la communication de votre concurrent, présentée avec l'impression nette d'une machine à écrire type, d'une « Remington », arrête immédiatement l'attention et — ce qui est encore plus important — se lit bien plus rapidement ?
D'où vient exactement le chapeau dit « haut de forme » ou, en d'autres termes, « tuyau de poêle » ?
Il y a bientôt deux ans que le ministère des finances a mis à l'étude la question de la substitution de la fabrication mécanique des allumettes à la fabrication par main d’homme.
L'année dernière, au moment où le nom du capitaine Dreyfus était sur toutes les lèvres et la carte de la Guyane française sur toutes les tables, j'eus la bonne fortune de rencontrer un missionnaire qui, revenant de ces contrées peu connues, en rapportait une véritable moisson de documents
La grand'messe, que disait hier matin, à neuf heures et. demie au Sacré-Cœur, M. le chapelain Pierre Girard, a été troublée par la manifestation violente d'un déséquilibré, nommé Barthélemy Thomas, né à Paris en 1851, et demeurant à Colombes, 10, rue Jean-Goujon.
Encore une demoiselle qui a jugé bon de gratifier, d'un coup de revolver le monsieur a qui elle avait donné son cœur mais qui, le considérant sans doute comme un objet trop encombrant, s'en était débarrassé un peu cavalièrement.