Le puits artésien de la Butte aux Cailles a été foré entre 1866 et 1904 avec quelques interruptions. La fontaine actuelle est alimentée par un forage réalisé en 2000.
L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été consacrée le 25 avril 1896.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles.
Un sujet russe, Bernard Steimann, cordonnier âgé de cinquante et un ans,
demeurant 22, avenue de Choisy, menacé d'expulsion fut pris d'un acte de folie
et se barricada dans sa boutique, menaçant de tuer ceux qui s'approcheraient.
L'intervention du commissaire de police n'eut aucun succès. Steimann restait
enfermé. Alors il fut décidé qu'hier matin on lancerait par une fente de la
porte de la boutique deux ampoules remplies d'un gaz soporifique, afin de
pouvoir se rendre maître du forcené.
Or, à sept heures du matin, deux agents en surveillance aperçurent soudain
deux jambes qui s'allongeaient sous le rideau de fer. Chacun en prit une et
tira ; Steimann n'opposa aucune résistance. Le pauvre fou s'était blessé dans
la, région du cœur avec un de ses tranchets à chaussures.
Transporté immédiatement à la Pitié, le malheureux y a reçu les soins
nécessaires.
Comme ses blessures ne présentent aucun caractère de gravité, il sera dirigé
sur l'asile de Sainte-Anne.
A. Magne
Pour trois francs cinquante - 1923
Pour trois francs cinquante.
Paris-Soir — 10 octobre 1923
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Faits divers
Une rue qui s'effondre - Coypel - 1895
Panique aux Gobelins
Une rue qui s'effondre
Le Petit-Parisien — 12 décembre 1895
On se souvient qu'il y a trois ans environ, au moment où une voiture
de la Compagnie des tramway-Sud venait de dépasser l'entrée de la rue de
Gentilly sur l'avenue des Gobelins, une large crevasse s'ouvrit dans la
chaussée par suite de l'effondrement d'une partie du pavé dans les catacombes
qui sillonnent en dessous des treizième et quatorzième arrondissements.
Semblable accident s'est produit hier dans la rue Coypel. Un camion venant
du boulevard de l'Hôpital descendait cette voie au grand trot, lorsqu'un
bruit semblable à une décharge d'artillerie retentit tout à coup à l'instant
où le lourd véhicule se trouvait eu face de l'immeuble portant le numéro
14. Une vaste tranchée, longue de vingt-cinq mètres sur un mètre cinquante
de large, venait de se produire, provoquée par la trépidation du camion,
laissant voir l'intérieur d'un vaste souterrain.
Les catacombes ont, en cet endroit, de nombreuses ramifications dont
une aboutit à une « descente » située à l'angle des boulevards Saint-Marcel
et de l'Hôpital, à l'extrémité du marché aux chevaux ; une partie est louée
à des marchands de vins du quartier qui s'en servent de cave.
On s'imagine facilement la panique qu'a provoquée l'éboulement de la
rue Coypel. Les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc accourus au premier signal,
ainsi que de nombreux agents sous les ordres de M. Volet, officier de paix,
ont organisé un cordon pour empêcher l'approche de la crevasse et éviter
tout accident.
Quelques instants après, une équipe d'ouvriers commençait, sous la direction
d'un ingénieur de la ville, les premiers travaux de réparation. D'après
les personnes compétentes en la matière, il faudra combler avec des débris
de démolition toute la partie creuse de la rue, pour éviter le retour d'un
nouvel affaissement.
Il est vraiment miraculeux qu'aucun accident de personne ne soit à déplorer
et que camion et conducteur n'aient pas été ensevelis sous les décombres.
LES PLUS HAUTES RÉCOMPENSES
Paris Londres, Moscou, Bruxelles, Chicago... Plus de trente jurys
de loyauté parfaite Ont, par leur jugement, prouvé que le Congo
Est le plus parfumé des savons de Toilette
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.