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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Dans la semaine du 15 au 22 mars 1929, le cinéma Clisson Palace (61-63 rue de Clisson) jouait "Trois jeunes filles nues".


Le 11 septembre 1888, à la fête des Gobelins qui se tenait place d'Italie, le dompteur Edmond Pezon (de la célèbre famille Pezon) faillit être dévoré par le lion Roland.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Suicide - 1911

Suicide

Le Matin — 4 octobre 1911

A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans, palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.


 Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931

Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse

Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931

Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée par Louis Demayer, amant de sa mère.

Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a pu regagner son domicile.


L'EXPLOSION DU 20 OCTOBRE 1915

 Le colonel Cordier, des sapeurs pompiers, est fait officier de la Légion d'honneur

Le colonel Cordier, des sapeurs pompiers, est fait officier de la Légion d'honneur

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

Le colonel Cordier, commandant le régiment des sapeurs-pompiers de Paris, vient d'être inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur, pour le grade d'officier. Cette distinction est la juste récompense de l'habileté. du dévouement, du sang-froid et du courage que le vaillant officier manifesta en tant d'occasions, et tout récemment encore.

Parisien de Paris ― il est né boulevard Saint- Michel ―  le colonel Cordier se disposait, le jour où se produisit la catastrophe de la rue de Tolbiac, à inspecter les services du théâtre des Gobelins, quand il perçut le bruit de l'explosion.

Sans prendre le temps d'aller endosser son uniforme, il accourut sur les lieux, où il arriva en même temps que la première équipe de sapeurs. Par les habiles manœuvres qu'il commanda, et au péril de sa vie, il réussit à éviter que l'incendie ne gagnât un important dépôt de chedditte, conjurant ainsi une nouvelle catastrophe, qui eût été plus terrible que la première.

Âgé aujourd'hui de cinquante-six ans, le colonel Cordier débuta, en sortant de Saint-Cyr, comme sous-lieutenant au 104e de ligne. Il entra au corps des sapeurs-pompiers. Après un stage d'une année au 72e de ligne, avec le grade de lieutenant, il revint au corps des sapeurs pour ne plus le quitter. C'est là qu'il conquit tous ses galons. Depuis près de trente ans, il a assisté à tous les grands incendies. Titulaire de cinq médailles d'honneur; il mérita la première à l'incendie de l'Opéra-Comique et la seconde à celui du Bazar de la Charité.

C'est à lui que Paris doit la transformation totale du matériel d'incendie. En 1908, il visita tous les ports de guerre, y compris Bizerte, dans le but de réorganiser le service d'incendie dans la marine. Il fut promu colonel le 6 janvier 1913.

Depuis le commencement de la guerre actuelle, son matériel technique fut constamment requis par l'autorité militaire. Il put fournir également à plusieurs corps des armées en campagne, des cadres expérimentés officiers et gradés et 80 sapeurs.

Le colonel Cordier créa trente-trois postes pour la défense le service d'ordre et la protection d'établissements importantes à Paris Il créa, en banlieue, huit postes permanents de cent hommes pour assurer le bon ordre et coopérer au service d'incendie dans les communes suburbaines, et fournit à l'armée de nombreux conducteurs d'autos. Il fit accomplir, par ses glorieux subordonnés, de nombreuses missions au front. Il assainit le champ de bataille de la Marne.

Après avoir assuré le sauvetage d'un train de blessés, tombé dans la rivière, et de matériel d'artillerie et de munitions également immergés dans l'Aisne, il organisa dans la région de Reims, dès mars 1915, la lutte contre les incendies, provoqués presque quotidiennement par le bombardement. Tels sont les états de service du colonel Cordier, à qui le gouvernement vient d'accorder une récompense tant de fois méritée.

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Dans la presse

21 octobre

Le Figaro

Terrible explosion - nombreux morts et blessés

Le Petit-Parisien

Une usine explose

Funèbre défilé à la morgue

On recherche les causes de la catastrophe

Liste des blessés

Le Gaulois

Explosion dans une usine

Le Journal

Une catastrophe rue de Tolbiac


22 octobre

Le Figaro

La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Gaulois

La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

L'explosion de la rue de Tolbiac : on a une cinquantaine de morts à déplorer

Dernière heure

Le Journal

L'Explosion de la rue de Tolbiac a fait une centaine de victimes

Le Matin

Effroyable explosion dans une usine à Paris

Le Temps

L'explosion de la rue de Tolbiac

Dernières nouvelles


23 octobre

Le Gaulois

L'explosion de la rue de Tolbiac

Le Journal

Au fil des jours (éditorial)

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


24 octobre

Le Gaulois

Les victimes de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

L'explosion de la rue de Tolbiac

Le Journal

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


25 octobre

Le Journal

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Un nouvelle victime

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Figaro

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


26 octobre

Le Journal

Nouvelle reconnaissance

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


27 octobre

Le Journal

L'aide aux victimes

Les suites judiciaires

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


28 octobre

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


29 octobre

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


31 octobre

Le Journal

En banlieue

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


18 novembre

Le Gaulois

Obsèques des victimes inconnues


21 novembre

Le Petit Parisien

Une requête en faveur des victimes de l'explosion


10 décembre

Le Gaulois

Interpellation du Gouvernement à la Chambre des députés

Le Petit-Parisien

L'interpellation de M. Navarre sur l'explosion de la rue de Tolbiac


L'accident du 23 juillet 1915

Le Petit Parisien

Un mort, cinq blessés


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© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte