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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.


La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1868

La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.

Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur.

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C'est arrivé dans le 13ème

 L'inévitable fou - 1900

L'inévitable fou.

Le Matin - 31 décembre 1900

M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu, hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur du crime de la rue des Plâtrières.

— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.

Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.


 Jetée dans le fossé - 1897

Jetée dans le fossé

Le Figaro — 28 juin 1897

Des gardiens de la paix ont trouvé, hier matin, à quatre heures, dans le fossé des fortifications, en face de la rue du Château-des Rentiers, une femme Augustine Jourdan, âgée de trente-huit ans, demeurant avenue d'Italie. Cette femme a dit, d'abord, aux agents qu'elle avait fait une chute accidentelle puis, se ravisant, elle a déclaré qu'elle avait été précipitée dans le fossé par deux hommes et une femme parce qu'elle avait refusé de leur donner l'argent qu'elle avait sur elle.

La femme Jourdan qui se plaignait de vives douleurs internes a été conduite à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Une femme récalcitrante. - 1882

Tribunal de police correctionnelle de la Seine.

Une femme récalcitrante.

Le XIXe Siècle ― 21 février 1882

Bougon a une femme qui est jeune et jolie. Malgré cela, elle s'obstine à travailler. C'est le secret de sa rage.

Lui n'a jamais voulu travailler : ce n'est pas son métier, cela ! Seulement, comme sa femme ne veut pas comprendre, la misère règne au logis, les enfants crient, il tape. Car Bougon aime que la soupe soit faite et que les visages soient joyeux.

Il a tant et si bien tapé, que les voisins se sont émus. Le commissaire de police s'est transporté dans la mansarde où vivent la femme et les enfants, avenue d'Ivry, 43, et voici ce qu'il a vu :

« Les époux Bougon sont logés dans une petite pièce au rez-de-chaussée, entièrement dépourvue de meubles, et qui offre l'aspect de la plus navrante misère. Dans cette pièce à peine éclairée, même non carrelée, sont couchés à demi nus, sous des copeaux qui leur servent d'abri contre le froid, la femme Bougon et trois jeunes enfants dont l'aîné a six ans, le cadet deux ans et le plus jeune trois mois ! La femme Bougon paraît extrêmement souffrante, et ce n'est que bien faible et en pleurant à chaudes larmes qu'elle répond aux questions qui lui sont adressées. »

Après le commissaire, le médecin est venu et il a constaté que ces pauvres êtres mouraient d'inanition et de coups.

Cette femme lui dit :

« Je ne porte pas plainte contre mon mari, et je désire qu'il ne soit pas poursuivi; je vous en prie en grâce, faites qu'il ne sache pas que vous êtes venu, il serait capable de me tuer. »

On a poursuivi Bougon, et voici ce que les témoins ont appris :

M. Bouscatel, propriétaire. — Les époux Bougon sont mes locataires depuis un an.

M. le président. — Alors, monsieur, vous pouvez renseigner le tribunal sur leur compte.

Le témoin. — Oh! Parfaitement. Le mari est un paresseux et une brute ; elle, est une femme douce, bonne mère, bonne épouse, travaillant avec un courage extraordinaire. Elle a trouvé à faire des allume-feu et a acheté des outils pour que son mari puisse travailler avec elle ; ils avaient beaucoup de commandes et auraient pu gagner bien leur vie si le mari avait voulu travailler; mais il n'exécutait pas les commandes et a fini par cesser complètement de travailler.

Le jour de la fête des Gobelins, entendant crier : « Au secours ! » je suis sorti et j'ai trouvé Mme Bougon étendue dans la cour ; lui, était là ; elle m'a dit qu'il venait de la battre.

Quinze jours après, les voisins viennent m'avertir qu'on entendait des plaintes chez les époux Bougon ; j'y suis allé, et la femme Bougon m'a raconté que son mari venait de lui donner des coups dans le sein. Il prétendit que c'était faux.

J'ai su que, souvent, il avait jeté aux ordures la nourriture de sa femme et de ses enfants, pour les empêcher de manger ; on leur avait donné des vêtements, il les a déchirés.

Un jour, la femme Bougon m'a dit qu'il avait pris le petit enfant dans son berceau et qu'il voulait le tuer en le jetant à terre. Il parlait aussi d'aller le jeter dans les lieux.

La femme Saucy. ― J'ai, dit-elle, été chercher le médecin ; elle n'a pas voulu parler des coups au sein, disant que si son mari savait ça, il la tuerait.

Un jour que je demandais à M. Bourgon s'il n'avait pas honte de ne rien faire et de laisser sa femme travailler jour et nuit, elle qui allaitait un enfant, il m'a répondu qu'il n'aimait pas le travail, qu'il aimait la bonne nourriture, qu'il était un « mangeur de blanc ».

On ne s'étonnera pas que ce misérable ait été condamné à deux ans de prison.

Mais qui secourra cette misère ?

F. DUCUING.

Le beau temps fait déjà songer à la campagne et par conséquent à LA MÉNAGÈRE et à son magnifique rayon d’articles de jardins. Matériel de parc, décoratif et autres, tout est réuni là d’une façon aussi complète que le sont les meubles, dans la galerie du second étage où le mobilier est exposé en appartement.

N’oublions pas le rayon des bronzes d’art, les écuries modèles du rez-de-chaussée, qui font si grandiose effet dans un château, ni le rayon de maroquinerie et d’articles de voyage déjà si connu et apprécié des touristes intelligents.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Menu faits divers

Faits divers

Crue de la Bièvre - 1881

A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.

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Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931

Au 12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire un vaste bâtiment.

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Perquisition dans une pharmacie - 1911

Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca

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La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol - 1934

La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.

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Les Amis de « Guibollard » - 1905

Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.

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Deux voleurs d'autos arrêtés sur les… toits

Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.

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Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931


Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933


L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912


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Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906


On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911


Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles - 1930


Les deux assassins ont été vus à l'angle de la rue Croulebarbe et de la rue Corvisart - 1930


Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930


Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929


Une cartomancienne assassine son ami - 1921


L'incendie de la rue des Cordelières - 1895


Grave affaire de fraude dans le quartier Croulebarbe - 1904


Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931


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