La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom a servi d'hôpital pendant la première guerre mondiale.
La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.
Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai
d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six
ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement
enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.
Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet
enfant.
En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste,
disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois
après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que
portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit
repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald
Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.
Un Cheval dans une boutique - 1897
Un Cheval dans une boutique
Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897
Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie,
l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de
train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.
Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée
dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.
Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan
du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant
glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.
Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant
sur le corridor pour dételer l'animal.
La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute
l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.
Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.
Faits divers
Corrida boulevard Masséna
UN Fait divers inhabituel
Corrida boulevard Masséna
La Presse — 1er février 1877
Hier soir, à cinq heures, on s'est livré, sur le boulevard Masséna, à
une chasse véritable et qui n'était pas sans danger.
Une vache, échappée depuis le matin de son écurie, avait, grâce à ses
jambes et grâce à ses cornes, réussi à déjouer toutes les tentatives faites
pour s'en rendre maître. Enfin, à six heures du soir environ, fatiguée d'être
poursuivie, elle s'était acculée dans la ruelle Gandon, et de ses cornes
tenait tête aux assaillants.
Un passant lui jeta son paletot sur les yeux, et pendant que l'animal
troublé cherchait à s'en débarrasser, deux gardiens de la paix la saisirent
aux cornes, pendant qu'un autre individu s'efforçait de la garrotter. On
réussit enfin à s'en emparer et à la mettre sur une voiture pour être transportée
à la fourrière mais ce n'est pas sans efforts il a même fallu, à plusieurs
reprises, frapper la bête à coups de sabre sur la tête et sur les jambes.
SANTÉ A TOUS sans médecine, sans purge et sans frais
par la douce Revalescière Du Barry de Londres, qui, depuis trente ans,
guérit les dyspepsies, constipations diarrhées, les désordres des nerfs,
foie, haleine, poitrine, vessie, cerveau et sang. Du Barry et Cie, 26,
place Vendôme, Paris, et partout chez les pharmaciens et épiciers.
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.