La nouvelle du Journal de 1897
par
Guy de Maupassant
M. et Mme Lerebour avaient le même âge. Mais monsieur paraissait plus
jeune, bien qu'il fût le plus affaibli des deux. Ils vivaient près de Nantes
dans une jolie campagne qu'ils avaient créée après fortune faite en vendant
des rouenneries.
La maison était entourée d'un beau jardin contenant basse-cour, kiosque
chinois et une petite serre tout au bout de la propriété. M. Lerebour était
court, rond et jovial, d'une jovialité de boutiquier bon vivant. Sa femme,
maigre, volontaire et toujours mécontente, n'était point parvenue à vaincre
la bonne humeur de son mari. Elle se teignait les cheveux, lisait parfois
des romans qui lui faisaient passer des rêves dans l'âme, bien qu'elle
affectât de mépriser ces sortes d'écrits. On la déclarait passionnée, sans
qu'elle eût jamais rien fait pour autoriser cette opinion. Mais son époux
disait parfois : “ Ma femme, c'est une gaillarde ! ” avec un certain air
entendu qui éveillait des suppositions.
Depuis quelques années cependant elle se montrait agressive avec M. Lerebour
toujours irritée et dure, comme si un chagrin secret et inavouable l'eût
torturée. Une sorte de mésintelligence en résulta. Ils ne se parlaient plus
qu'à peine, et madame, qui s'appelait Palmyre, accablait sans cesse monsieur
qui s'appelait Gustave, de compliments désobligeants, d'allusions
blessantes, de paroles acerbes, sans raison apparente.
Il courbait le dos, ennuyé mais gai quand même, doué d'un tel fonds de
contentement qu'il prenait son parti de ces tracasseries intimes. Il se
demandait cependant quelle cause inconnue pouvait aigrir ainsi de plus en
plus sa compagne, car il sentait bien que son irritation avait une raison
cachée, mais si difficile à pénétrer qu'il y perdait ses efforts.
Il lui demandait souvent : “ voyons, ma bonne, dis-moi ce que tu as contre
moi ? Je sens que tu me dissimules quelque chose. ” Elle répondait
invariablement : “ Mais je n'ai rien, absolument rien. D'ailleurs si j'avais
quelque sujet de mécontentement, ce serait à toi de le deviner. Je n'aime
pas les hommes qui ne comprennent rien, qui sont tellement mous et
incapables qu'il faut venir à leur aide pour qu'ils saisissent la moindre
des choses. ” Il murmurait, découragé : “ Je vois bien que tu ne veux rien
dire. ” Et il s'éloignait en cherchant le mystère.
Les nuits surtout devenaient très pénibles pour lui ; car ils partageaient
toujours le même lit, comme on fait dans les bons et simples ménages. Il
n'était point alors de vexations dont elle n'usât à son égard. Elle
choisissait le moment où ils étaient étendus côte à côte pour l'accabler de
ses railleries les plus vives. Elle lui reprochait principalement
d'engraisser : “ Tu tiens toute la place, tant tu deviens gros. Et tu me
sues dans le dos comme du lard fondu. Si tu crois que cela m'est agréable !
” Elle le forçait à se relever sous le moindre prétexte, l'envoyant chercher
en bas un journal qu'elle avait oublié, ou la bouteille d'eau de fleurs
d'oranger qu'il ne trouvait pas, car elle l'avait cachée. Et elle s'écriait
d'un ton furieux et sarcastique : “ Tu devrais pourtant savoir où on trouve
ça, grand nigaud ! ” Lorsqu'il avait erré pendant une heure dans la maison
endormie et qu'il remontait les mains vides, elle lui disait pour tout
remerciement: “Allons, recouche-toi, ça te fera maigrir de te promener un
peu, tu deviens flasque comme une éponge. ” Elle le réveillait à tout moment
en affirmant qu'elle souffrait de crampes d'estomac et exigeait qu'il lui
frictionnât le ventre avec de la flanelle imbibée d'eau de Cologne. Il
s'efforçait de la guérir désolé de la voir malade ; et il proposait d'aller
réveiller Céleste, leur bonne. Alors, elle se fâchait tout à fait, criant:
“ Faut-il qu'il soit bête, ce dindon-là. Allons ! c'est fini, je n'ai plus
mal, rendors-toi grande chiffe. ” Il demandait : “ C'est bien sûr que tu ne
souffres plus ? ” Elle lui jetait durement dans la figure : “ Oui, tais-toi,
laisse moi dormir ne m'embête pas davantage. Tu es incapable de rien faire,
même de frictionner une femme. ” Il se désespérait : “ Mais... ma chérie...
” Elle s'exaspérait : “ Pas de mais... Assez, n'est-ce pas. Fiche-moi la
paix, maintenant... ” Et elle se tournait vers le mur. Or une nuit, elle le
secoua si brusquement, qu'il fit un bond de peur et se trouva sur son séant
avec une rapidité qui ne lui était pas habituelle.
Il balbutia : “ Quoi ?... Qu'y a-t-il ?... ” Elle le tenait par le bras et
le pinçait à le faire crier. Elle lui souffla dans l'oreille : “ J'ai
entendu du bruit dans la maison. ”
Accoutumé aux fréquentes alertes de Mme Lerebour il ne s'inquiéta pas outre
mesure, et demanda tranquillement : “ Quel bruit, ma chérie ? ” Elle
tremblait, comme affolée, et répondit : “ Du bruit... mais du bruit... des
bruits de pas... Il y a quelqu'un. ” Il demeurait incrédule : “ Quelqu'un?
Tu crois ? Mais non ; tu dois te tromper. Qui veux-tu que ce soit,
d'ailleurs ? ” Elle frémissait : “ Qui ?... qui ?... Mais des voleurs,
imbécile ! ” Il se renfonça doucement dans ses draps : “ Mais non, ma
chérie, il n'y a personne, tu as rêvé, sans doute. ” Alors, elle rejeta la
couverture et, sautant du lit, exaspérée :
“ Mais tu es donc aussi lâche qu'incapable ! Dans tous les cas, je ne me
laisserai pas massacrer grâce à ta pusillanimité. ” Et saisissant les pinces
de la cheminée, elle se porta debout, devant la porte verrouillée, dans une
attitude de combat.
Ému par cet exemple de vaillance, honteux peut-être, il se leva à son tour
en rechignant, et sans quitter son bonnet de coton, il prit la pelle et se
plaça vis-à-vis de sa moitié.
Ils attendirent vingt minutes dans le plus grand silence. Aucun bruit
nouveau ne troubla le repos de la maison. Alors, madame, furieuse, regagna
son lit en déclarant: “ Je suis sûre pourtant qu'il y avait quelqu'un. ”
Pour éviter quelque querelle, il ne fit aucune allusion pendant le jour à
cette panique.
Mais, la nuit suivante, Mme Lerebour réveilla son mari avec plus de violence
encore que la veille et, haletante, elle bégayait :
“ Gustave, Gustave, on vient d'ouvrir la porte du jardin. ” Étonné de cette
persistance, il crut sa femme atteinte de somnambulisme et il allait
s'efforcer de secouer ce sommeil dangereux quand il lui sembla entendre, en
effet, un bruit léger sous les murs de la maison.
Il se leva, courut à la fenêtre, et il vit, oui, il vit une ombre blanche
qui traversait vivement une allée.
Il murmura, défaillant : “ Il y a quelqu'un ! ” Puis il reprit ses sens,
s'affermit, et, soulevé tout à coup par une formidable colère de
propriétaire dont on a violé la clôture, il prononça : “ Attendez, attendez,
vous allez voir ” Il s'élança vers le secrétaire, l'ouvrit, prit son
revolver, et se précipita dans l'escalier. Sa femme éperdue le suivait en
criant : “ Gustave, Gustave, ne m'abandonne pas, ne me laisse pas seule.
Gustave ! Gustave ! ” Mais il ne l'écoutait guère ; il tenait déjà la porte
du jardin.
Alors elle remonta bien vite se barricader dans la chambre conjugale.
Elle attendit cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure. Une terreur folle
l'envahissait. Ils l'avaient tué sans doute, saisi, garrotté, étranglé. Elle
eût mieux aimé entendre retentir les six coups de revolver, savoir qu'il se
battait, qu'il se défendait. Mais ce grand silence, ce silence effrayant de
la campagne la bouleversait.
Elle sonna Céleste. Céleste ne vint pas, ne répondit point. Elle sonna de
nouveau, défaillante, prête à perdre connaissance. La maison entière demeura
muette.
Elle colla contre la vitre son front brûlant, cherchant à pénétrer les
ténèbres du dehors. Elle ne distinguait rien que les ombres plus noires des
massifs à côté des traces grises des chemins.
La demie de minuit sonna. Son mari était absent depuis quarante-cinq
minutes. Elle ne le reverrait plus ! Non ! certainement elle ne le reverrait
plus ! Et elle tomba à genoux en sanglotant.
Deux coups légers contre la porte de la chambre la firent se redresser d'un
bond. M. Lerebour l'appelait : “ Ouvre donc, Palmyre, c'est moi. ” Elle
s'élança, ouvrit et debout devant lui, les poings sur les hanches, les yeux
encore pleins de larmes : “ D'où viens-tu, sale bête ! Ah ! tu me laisses
comme ça à crever de peur toute seule, ah ! tu ne t'inquiètes pas plus de
moi que si je n'existais pas... ” Il avait refermé la porte ; et il riait,
il riait comme un fou, les deux joues fendues par sa bouche, les mains sur
son ventre, les yeux humides.
Mme Lerebour stupéfaite, se tut.
Il bégayait : “ C'était... c'était... Céleste qui avait un... un... un
rendez-vous dans la serre... Si tu savais ce que... ce que... ce que j'ai
vu... ” Elle était devenue blême, étouffant d'indignation. “ Hein ?... tu
dis ?... Céleste ?... chez moi ?... dans ma... ma... ma maison... dans
ma...ma... dans ma serre. Et tu n'as pas tué l'homme, un complice ! Tu avais
un revolver et tu ne l'as pas tué... Chez moi... chez moi... ” Elle s'assit,
n'en pouvant plus.
Il battit un entrechat, fit les castagnettes avec ses doigts, claqua de la
langue, et, riant toujours : “ Si tu savais... si tu savais... ”
Brusquement, il l'embrassa.
Elle se débarrassa de lui. Et, la voix coupée par la colère : “ Je ne veux
pas que cette fille reste un jour de plus chez moi, tu entends? Pas un
jour... pas une heure. Quand elle va rentrer nous allons la jeter dehors...”
M. Lerebour avait saisi sa femme par la taille et il lui plantait des rangs
de baisers dans le cou, des baisers à bruits, comme jadis. Elle se tut de
nouveau, percluse d'étonnement. Mais lui, la tenant à pleins bras,
l'entraînait doucement vers le lit...
Vers neuf heures et demie du matin, Céleste, étonnée de ne pas voir encore
ses maîtres qui se levaient toujours de bonne heure, vint frapper doucement
à leur porte.
Ils étaient couchés, et ils causaient gaiement côte à côte. Elle demeura
saisie, et demanda : “ Madame, c'est le café au lait. ” Mme Lerebour
prononça d'une voix très douce : “ Apporte-le ici, ma fille, nous sommes un
peu fatigués, nous avons très mal dormi. ”
À peine la bonne fut-elle sortie que M. Lerebour se remit à rire en
chatouillant sa femme et répétant : “ Si tu savais ! Oh ! si tu savais ! ”
Mais elle lui prit les mains : “ voyons, reste tranquille, mon chéri, si tu
ris tant que ça, tu vas te faire du mal. ” Et elle l'embrassa, doucement,
sur les yeux.
Mme Lerebour n'a plus d'aigreurs. Par les nuits claires, quelquefois, les
deux époux vont, à pas furtifs, le long des massifs et des plates-bandes
jusqu'à la petite serre au bout du jardin. Et ils restent là blottis l'un
près de l'autre contre le vitrage comme s'ils regardaient au-dedans une
chose étrange et pleine d'intérêt.
Ils ont augmenté les gages de Céleste.
M. Lerebour a maigri.
Guy de Maupassant
1883
N°7 ― Le feuilleton du journal
Les trois jours, pendant lesquels Guépin, très affairé, fit attendre sa décision parurent à Paul une éternité. Il était trop discret pour se montrer à Florence, et passait comme une ombre dans l'escalier commun pour se rendre au lycée. Il avait le cœur battant d'angoisse, le cerveau rongé par l'incertitude. Il supputait ce que pouvaient produire tous ses efforts de travail. En dehors de ses trois mille huit cents francs d'appointements, il avait la répétition qu'il donnait au fils du préfet, et le cours de littérature du pensionnat de Mlle Magimel, en tout quatre mille neuf. Était-ce assez pour être agréé par Mlle Guépin ? Il se plaisait à mettre la fille du menuisier sur un piédestal. Il l'avait transfigurée. Ce n'était plus une gentille petite personne appartenant à la classe ouvrière de Beaumont, quelque chose comme une grisette. C'était une jeune princesse égarée dans un milieu qui n'était pas le sien, et sur lequel, par la grâce de ses charmes, elle rayonnait d'un éclat merveilleux. Le brave Paul était en pleine féérie. Il commençait à douter qu'il fût digne de sa bien-aimée, et cherchait avec angoisse quel homme, dans le département, serait en mesure d'épouser Florence, sans que celle-ci parût être une victime de la destinée.
— Mon cher enfant, interrompit Mgr Espérandieu, vous devenez étrangement prolixe, votre récit entamé avec sobriété commence à se noyer dans les développements.
— Ah ! Monseigneur, si vous ne me permettez pas de vous dépeindre mes personnages, comment puis-je espérer vous inté- resser à leurs aventures ?
— Il va donc y avoir des aventures ?
— Votre Grandeur ne croit pas qu'une préparation pareille ne servira à rien ? Je pensais que mes articles de la Semaine religieuse avaient donné à Monseigneur une opinion plus favorable de mes facultés imaginatives.
— Poursuivez donc, puisqu'il faut que je subisse vos explications...
— « Subisse » est dur... Eh bien. Monseigneur, puisqu'il en est ainsi, je vais passer sur les accordailles de Paul Daniel et de Florence Guépin, qui m'auraient fourni cependant la matière d'un petit tableau de la vie provinciale tout à fait piquant. Je comptais tirer parti du jardin ensoleillé, comme cadre, et de la margelle du puits, comme siège, pour asseoir mes amoureux. Vous voyez la belle jeune fille blonde, dans un rayon de lumière, et les pampres de la vigne grimpante verdissant au-dessus d'elle. Son fiancé presque à ses pieds... C'eût été très joli. Mais vous m'accuseriez de me perdre dans le détail... J'en viens donc tout de suite à l'évènement grave, à l'acte décisif, à la péripétie dramatique de cette histoire d'amour.
— Je ne peux pas vous exprimer combien je trouve choquante cette intrigue d'un homme destiné à être prêtre, dit Mgr Espérandieu. Ces passions mondaines jettent dans ma pensée un insurmontable discrédit sur l'abbé Daniel. Il me semble qu'il est impossible qu'un cœur qui a éprouvé des sentiments si violents, soit jamais pacifié.
— Ah ! Monseigneur, et les Saints : saint Paul, saint Augustin, et Marie-Magdeleine...
— Oui, mon enfant, sans doute, mais tous ces personnages sont jugés par nous, dans le lointain du passé, ils ne sont pas nos contemporains, nous avons devant l'esprit, en même temps que la connaissance de leurs fautes premières, l'exemple des vertus qu'ils montrèrent par la suite. Tandis que ce prêtre, qui a subi tous les entraînements des hommes, j'ai beau savoir que c'est un modèle de charité, de sagesse et de piété, j'ai toujours peur qu'à un moment donné les passions ne recommencent à bouillonner en lui et qu'il ne retourne à son vomissement... Je crois que vous avez tort de vouloir me faire pénétrer le mystère de sa vie passée : il n'aura qu'à y perdre.
— Non, Monseigneur, car nous arrivons aux évènements qui ont décidé de son entrée dans les ordres, et vous jugerez qu'un renoncement aussi complet aux espérances et aux joies humaines ne peut être que définitif.
— Avez-vous la prétention de me faire croire que la douleur d'avoir été supplanté par M. Lefrançois ait poussé Paul Daniel à un tel excès de désespoir qu'il se soit jeté dans le sein de l'Église, comme dans un précipice, pour y engloutir sa vie, sa pensée, ses regrets, tout de lui enfin ?
— Mais, Monseigneur, cela est; je n'aurai pas à vous le faire croire. Vous le croirez de vous-même et par la suite naturelle du récit. Vous êtes trop bien informé des choses de la religion pour ne pas savoir comJiien ces conversions sont courantes. ? N'a-t-on pas raconté qu'un soir, à la table du roi des Belges, pas celui d'aujourd'hui, le précédent; celui qui, chaque fois que son peuple s'agitait, commandait de faire ses malles, de sorte que les émeutes s'apaisaient comme par enchantement tant la Belgique avait peur de rester sans roi, — à la table donc de ce singulier monarque, il y avait des généraux et un évêque, Mgr de Mercy-Argenteau. On se mit à causer de l'armée, des soldats, des manœuvres. Le prélat parlait avec tant de compétence qu'on l'interrogea curieusement et il fut établi que, de tous les convives, dont la plupart commandaient des divisions, le prêtre seul avait fait campagne et vu le feu. Il est vrai que c'était comme colonel de hussards et sous Napoléon qui l'avait décoré de sa main. Ce brillant soldat avait eu le malheur de perdre sa fiancée qu'il adorait, et de chagrin il était entré dans les ordres. Je vous en citerais cent autres exemples, Monseigneur, et qui seraient tous aussi probants. Et je n'irai pas jusqu'à invoquer la Trappe comme argument, quoique ce soit de circonstance.
— Ah ! Richard, notre curé de Favières a en vous un avocat bien éloquent, dit Mgr Espérandieu. Mais je ne sais pas si vous lui rendez service en le défendant comme vous le faites. La prudence commanderait de biaiser et déterminer les choses en douceur, au lieu de pousser ce maire aux dernières extrémités par une résistance qui va l'exaspérer. Je me reprochais déjà d'avoir été, ce matin, trop autoritaire, et voilà, mon cher enfant, que vous l'êtes plus que moi.
— Oh ! Monseigneur, je ne suis rien, dit le jeune abbé avec une souriante humilité, rien que votre fidèle serviteur... Et, si vous me commandez de me taire, je ne prononcerai plus une parole.
Au même moment, une cloche au son voilé tinta dans la cour agitée par une main discrète. Le prélat se leva et regardant son secrétaire :
— Voici le déjeuner. Donnez-moi votre bras, Richard; à table vous me continuerez votre récit; car maintenant que vous l'avez commencé, je regretterais de n'en pas connaître la suite.
Et appuyé sur son favori, plus par affectueuse familiarité que par maladive faiblesse, l’Évêque se dirigea vers la salle à manger.