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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La gare de Paris-Gobelins a été mise en service le 15 mai 1903. Elle le demeura jusqu'en 1991.


Le 23 juillet 1892, un ouvrier tourneur en bronze, nommé Dubru, se suicidait en se jetant dans la Bièvre, boulevard d’Italie. Son corps fut transporté à la Morgue.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Macabre découverte - 1880

Macabre découverte

Le Gaulois— 6 juin 1880

M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C. âgée de trente-cinq ans.

La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.

L'instruction se poursuit.

MONSIEUR LECOQ.

 Aux fortifs 1896

Aux fortifs

La Lanterne ― 27 janvier 1896

Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement, a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la porte de Choisy.

Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas ! plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de réformes sérieuses.

Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans avoir pu prononcer une seule parole.

Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé


Lu dans la presse...

 Le puits artésien de la Butte-aux Cailles - 1898

Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

1898, on s'impatiente...

Le Monde illustré – 1er octobre 1898

En attendant que le public soit admis à contempler, en marbre ou en zinc, l'ex-pythie de la rue de Paradis, les badauds ont un autre but de pèlerinage.

Ils s'acheminent vers le puits artésien de la Butte aux Cailles.

C'est là-bas, là-bas, très loin, très loin, du côté de la Glacière et du parc de Montsouris. Dans ce quartier, alors complètement désert, on vit surgir, il y a trente-cinq ans, — excusez du peu ! - une petite baraque construite en bois noirci.

Le puits artésien de la Butte aux Cailles vers 1900 - Le forage n'est toujours pas terminé.

Les passants furent ahuris d'abord. Qu'était-ce ? A cette question, les sergents de ville du second Empire répondaient :

— Réjouissez-vous ! Le gouvernement, pour vous prouver qu'il est paternel, a résolu de vous faire boire de l'eau propre et il perce un puits à votre usage.

Les gens s'éloignaient enchantés, croyant savourer déjà la suavité de ce liquide souterrain. Hélas ! hélas ! ils ne se doutaient pas qu'il leur faudrait attendre jusqu'à ce jour pour voir se réaliser la douce promesse.

Et même elle n'est pas réalisée encore. Il ne sort du tuyau qui a plongé jusqu'à la profondeur de six ou sept cents mètres qu'une boue intermittente dont je ne vous conseillerais pas de vous régaler. Mais il est permis d'espérer que, vers 1910 ou 1915, le puits de Pénélope finira par fournir sa douzaine de carafes par jour.

Comment ne pas admirer la prestigieuse habileté des ingénieurs qui n'auront mis qu'un demi-siècle pour arriver à ce beau résultat ?

Seulement, à cette époque, on aura très probablement réussi à amener à Paris les eaux du lac de Genève ou de quelque autre réservoir gigantesque. Ce qui rendra complètement inutile le puits artésien, enfin terminé. N'est-ce pas ainsi, d'ailleurs, qu'en politique les choses se passent pour la plupart des réformes ?


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Le puits artésien de la Butte aux Cailles (1868)

La Butte aux Cailles se modernise (1924)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Le crime de l'avenue d'Italie - 1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

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Le drame de la rue Coypel - 1888

Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1888

Les locataires d'un hôtel situé au n°33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

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Lu dans la presse...

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)

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Les quartiers pauvres

Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais.
Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)

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Un syndicat d'indigents

La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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La reconstruction des Gobelins

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)

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Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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