En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Algérien et musulman, Mohamed Haar a une prédilection marquée pour les bains
froids. Il se promenait, hier, paisiblement rue de Tolbiac rêvant sans doute
quelque houri du paradis de Mahomet, quand, soudain, il se trouva en face d'une
fontaine municipale.
La chaleur était accablante, La tentation fut trop forte pour ce fils du
Soleil. Prenant une brusque résolution, il se dépouilla de son burnous, enleva
ses chausses et léger de vêture, il s'ablutionna.
Conduit au poste de police, Mohamed déclara être âgé de vingt-huit ans et se
trouver actuellement sans domicile. Il manifesta, en outre, beaucoup
d'étonnement de se voir l'objet d'une arrestation pour un acte qui, à idée, est
banal et naturel. Il ajouta :
— Les roumis sont bien méchants d'empêcher le fidèle croyant de se laver !
Malgré ses protestations, M, Lacroix, commissaire de police du quartier
de la Gare, a envoyé Haar au Dépôt.
Victimes des autos - 1923
Victimes des autos
Le Gaulois —7 octobre 1923
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Lu dans la presse...
La passerelle de la Maison-Blanche -1907
La passerelle de la Maison-Blanche
Inauguration officielle — Visite et discours— Une
jolie fête locale
Le Radical ― 24 juin 1907
C'est au milieu d'une foule énorme qu'a eu lieu, hier après-midi, sur la
place de Rungis, l'inauguration de la passerelle métallique qui relie
maintenant le quartier de Cacheux à la rue Bobillot, dans le treizième
arrondissement.
Les habitants avaient bien fait les choses : toutes les fenêtres étaient
pavoisées de drapeaux et de guirlandes tricolores. Une élégante estrade,
fort joliment décorée, occupait le milieu de la place et deux musiques de
l'arrondissement, l'Harmonie et la Symphonie, jouaient alternativement
d'entraînants morceaux.
M. Hénaffe, vice-président du Conseil municipal, présidait la cérémonie.
Près de lui, se trouvaient : MM. Henri Rousselle, conseiller municipal du
quartier de la Maison-Blanche ; Buisson, député ; Expert-Bezançon, maire, et
Brickert, adjoint ; Bernard, secrétaire général de la préfecture de la
Seine ; Yves Durand, directeur du cabinet de M. Lépine ; Bourdon, président
du comité d'organisation ; de Pontieh. directeur des travaux de la Ville ;
Bonux, ingénieur en chef ; Hesnault, ingénieur de l'arrondissement, et les
membres du comité radical-socialiste de la Maison-Blanche.
Après la visite de la passerelle, légère et élégante, des discours
longuement applaudis ont été prononcés, par MM. Hénaffe, Bernard et Henri
Rousselle. Ce dernier, en termes chaleureux et vibrants, a remercié les
républicains du quartier de leur initiative et les a assuré de l'appui du
Conseil municipal dans tout ce qui concerne les améliorations contribuant à
rembellisement de Paris.
Une charmante fête locale, extrêmement animée en dépit du temps maussade,
a terminé la journée.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)